"Le festival marche bien, mais on a l'impression que cela ne plaît pas aux journalistes", a déploré vendredi dans le quotidien La Stampa le directeur de RaiUno Mauro Mazza, pour qui il ne faut pas prendre San Remo "trop au sérieux, c'est juste une grande fête".
Le site dédié www.sanremo.rai.it, d'où peuvent être téléchargées les chansons en lice, bat aussi des records de visites (700 000 mercredi).
Pour l'anniversaire du festival, des célébrités comme Richard Cocciante ont réinterprété des chansons historiques de San Remo, dont l'inévitable "Volare" de Domenico Modugno.
Le succès est aussi dû à des invités hauts en couleur comme la Britannique Susan Boyle, la pin-up Dita Von Teese, la revue du Moulin Rouge ou la reine Rania de Jordanie.
Un festival "glamour" avec l'ibéro-italien Miguel Bosé, volontairement décalé dans une reprise de "Non ho l'età" (Gigliola Cinquetti), tandis que Jennifer Lopez exigeait roses et orchidées dans son hôtel avant sa prestation de vendredi où elle devait partager la vedette avec les Tokio Hotel et le DJ Bob Sinclair.
D'autres chansons comme "Meno male" ("Heureusement qu'il y a Carla Bruni") de Simone Cristicchi, qui dénonce des Italiens superficiels et complexés, ou "La Verità" de Povia, évoquant l'euthanasie, faisaient aussi débat avant le grand final de samedi soir.
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