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Économie - Procès

Carla Bruni Sarkozy s'invite dans l'affaire Clearstream

L'épouse du président français, Carla Bruni-Sarkozy, s'est dite samedi "très étonnée par le peu de confiance" accordé à la justice française dans l'affaire Clearstream.

"Je suis très étonnée par le peu de confiance accordée par M. de Villepin et les médias dans la justice française, le peu d'indépendance qu'on lui attribue," a déclaré Mme Bruni-Sarkozy./

Mme Bruni-Sarkozy était interrogée par la radio RTL sur les critiques de l'appel du parquet de Paris contre la relaxe de Dominique de Villepin. L'ancien Premier ministre, qui a été blanchi jeudi par la justice dans cette affaire de dénonciation calomnieuse dans laquelle Nicolas Sarkozy s'était porté partie civile, a accusé vendredi le président français d'être à l'origine de cet appel du parquet pour le "traîner dans la boue".

"Je suis très étonnée par le peu de confiance accordée par M. de Villepin et les médias dans la justice française, le peu d'indépendance qu'on lui attribue," a déclaré Mme Bruni-Sarkozy. "Je crois fondamentalement dans l'indépendance la justice, je suis stupéfaite par ce genre d'allégations", a-t-elle poursuivi, se disant "décontenancée" d'être interrogée sur la question et affirmant ne pas avoir "les compétences pour commenter cela".

Dominique de Villepin a été relaxé jeudi dans cette affaire Clearstream, une vaste machination politique fondée sur des falsifications de listings bancaires qui aurait eu pour but de discréditer Nicolas Sarkozy, dans la course à la présidence française, avant son élection en 2007. Peu après le jugement, une défaite personnelle pour Nicolas Sarkozy dont l'avocat siégeait au banc des victimes dans ce procès, le président français avait "pris acte" de la relaxe de son rival et signifié qu'il ne ferait pas appel en sa qualité de partie civile. Mais, vendredi, le parquet de Paris, qui est placé en France sous l'autorité du pouvoir exécutif, a annoncé de son côté sa décision de faire appel du jugement et de provoquer un deuxième procès fin 2010-début 2011.


Mme Bruni-Sarkozy était interrogée par la radio RTL sur les critiques de l'appel du parquet de Paris contre la relaxe de Dominique de Villepin. L'ancien Premier ministre, qui a été blanchi jeudi par la justice dans cette affaire de dénonciation calomnieuse dans laquelle Nicolas Sarkozy s'était porté partie civile, a accusé vendredi le...
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