Frondeur et intraitable sur l'essentiel, mais politiquement solidaire du gouvernement dont il fait partie pour la première fois et du mouvement du 14 Mars dont il reste un des animateurs : ainsi s'est présenté lundi soir le ministre des Affaires sociales, M. Sélim Sayegh, lors d'un dîner donné en son honneur au restaurant Byblos de Paris par la section française du parti Kataëb.
Sur les résultats du voyage officiel en France du président Hariri, M. Sayegh se dit satisfait, mais il formule des réserves au sujet des affirmations officielles françaises sur la pleine coopération syrienne au bon déroulement des dernières élections législatives.
Il explique à ce sujet que Damas a été induit en erreur, puis surpris par la victoire loyaliste à Zahlé. « Sinon, explique-t-il, les formations paramilitaires prosyriennes alliées auraient saboté les opérations. »
Le ministre devait inviter les militants franco-libanais de son parti à une plus grande solidarité avec les Forces libanaises et d'autres formations du 14 Mars, et à une plus grande vigilance. Il leur a demandé de rappeler constamment à la classe politique française que les véritables amis de la France au Liban et dans la région, ce sont les patriotes libanais qui croient, comme l'ensemble du peuple français, aux valeurs républicaines et démocratiques.
La France ne doit pas bâtir sa politique sur ce qui pourrait paraître comme des garanties syriennes d'aider le Liban à se relever ou de traiter avec lui d'égal à égal, a-t-il fait valoir.
Énormes inégalités
Par ailleurs, M. Sayegh a relevé les énormes inégalités et disparités sociales dont il a mieux pris conscience en prenant en charge son ministère. Il s'est engagé à tout mettre en œuvre pour remplir dignement sa tâche.
« Au sein du gouvernement, a-t-il encore dit, le travail se poursuit dans un climat de franchise ; les échanges s'effectuent dans un esprit d'ouverture et de tolérance. » Et de rendre hommage, à cet égard, à la sagesse de Saad Hariri, dont il reconnaît le courage, tout en évaluant à leur juste valeur les difficultés qui l'attendent.
Le ministre a enfin dénoncé les manœuvres dilatoires et les faux prétextes qui retardent l'octroi du droit de vote aux Libanais résidant à l'étranger, assurant que son parti et tous ses alliés maintiendront la pression sur les autorités, pour que les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères soient à même d'organiser le vote des Libanais de la diaspora et que la nationalité libanaise soient accordée à ceux qui y ont droit.
Sur les résultats du voyage officiel en France du président Hariri, M. Sayegh se dit satisfait, mais il formule des réserves au sujet des affirmations officielles françaises sur la pleine coopération syrienne au bon déroulement des dernières élections législatives.
Il explique à ce sujet que Damas a été induit en erreur, puis surpris par la victoire loyaliste à Zahlé. « Sinon, explique-t-il, les formations paramilitaires prosyriennes alliées auraient saboté les opérations. »
Le ministre devait inviter les militants franco-libanais de son parti à une plus grande solidarité avec les Forces libanaises et d'autres formations du 14 Mars, et à une plus grande vigilance. Il leur a demandé de rappeler constamment à la classe politique française que les véritables amis de la France au Liban et dans la région, ce sont les patriotes libanais qui croient, comme l'ensemble du peuple français, aux valeurs républicaines et démocratiques.
La France ne doit pas bâtir sa politique sur ce qui pourrait paraître comme des garanties syriennes d'aider le Liban à se relever ou de traiter avec lui d'égal à égal, a-t-il fait valoir.
Énormes inégalités
Par ailleurs, M. Sayegh a relevé les énormes inégalités et disparités sociales dont il a mieux pris conscience en prenant en charge son ministère. Il s'est engagé à tout mettre en œuvre pour remplir dignement sa tâche.
« Au sein du gouvernement, a-t-il encore dit, le travail se poursuit dans un climat de franchise ; les échanges s'effectuent dans un esprit d'ouverture et de tolérance. » Et de rendre hommage, à cet égard, à la sagesse de Saad Hariri, dont il reconnaît le courage, tout en évaluant à leur juste valeur les difficultés qui l'attendent.
Le ministre a enfin dénoncé les manœuvres dilatoires et les faux prétextes qui retardent l'octroi du droit de vote aux Libanais résidant à l'étranger, assurant que son parti et tous ses alliés maintiendront la pression sur les autorités, pour que les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères soient à même d'organiser le vote des Libanais de la diaspora et que la nationalité libanaise soient accordée à ceux qui y ont droit.
Frondeur et intraitable sur l'essentiel, mais politiquement solidaire du gouvernement dont il fait partie pour la première fois et du mouvement du 14 Mars dont il reste un des animateurs : ainsi s'est présenté lundi soir le ministre des Affaires sociales, M. Sélim Sayegh, lors d'un dîner donné en son honneur au restaurant Byblos de Paris par la...