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Culture

Richesse de la musique du monde arabe

La musique traditionnelle arabe a le vent en poupe. Du prestige du « oud » avec André Hajj dans ses rythmes et cadences levantins aux « taqualid », les traditions musicales du monde arabe, il y a là les innombrables reflets des richesses sonores orientales d'autrefois. Entre profane et sacrée, la musique est à l'écoute de toute inspiration.
Deux expressions musicales différentes, gravées sur de nouveaux CD fraîchement dans les bacs, pour un univers sonore attestent de la richesse et la diversité du patrimoine musical arabe.

Prestige du « oud » avec André Hajj
Sous le titre Amaken, des instruments musicaux du Liban et le « oud » d'André Hajj mènent l'auditeur à un voyage sonore à travers une dizaine de morceaux, courts et intenses. De la joie à la nostalgie, en passant par les souvenirs, les pensées, les battements de cœur ou la danse, la musique a plus d'un détour, plus d'une mesure.
 De Ahl el-Hay (Les gens du voisinage) à Zarkafand (rythmes nés des mouwashahat), en passant par Raqsa, Mir, Raheel, Dafa ou Khawater, la musique oscille entre « maqam », « taksim » et esprit de folklore. Autour du « oud » et du « bouzouk » d'André Hajj, une brochette de musiciens, dont Raymond Nassif aux violons, viola, Joseph Karam au « nay », David Abi Atmé au qanun, Oussama el-Khatib à la double basse et Raymond Hajj à la percussion.

« Taqalid », ou les traditions musicales du monde arabe
De L'annonciation, oratorio mystique islamo-chrétien, au Tajwid, cantillation d'extraits des sourates al-Imran Yousuf et an-Nûr, en passant par Wisal, un concert soufi arabe, la musique, à travers l'expression du violon de Nida'a Abou Mrad, le oud de Mustafa Saïd, le qanun de Ghassan Sahhab, les cadences de riq (tambourin) de Ali Wehbé, le chant de cheikh Salah Yammout et les envolées du chanteur Mohammad Ayach, a ici des accents éminemment arabes.
Sept albums constituent la première livraison de la collection Taqalid, née au Liban en 2009. Il s'agit d'une musique qui allie le religieux au profane et intègre à la fois la performance (à propension d'improvisation) de séquences musicales appartenant au legs traditionnel et la création de nouvelles séquences musicales selon les normes traditionnelles, s'agissant aussi bien de nouvelles compositions que d'improvisations.
Les chantres et instrumentistes qui participent à cet album sont principalement libanais et égyptiens.

E.D.
La musique traditionnelle arabe a le vent en poupe. Du prestige du « oud » avec André Hajj dans ses rythmes et cadences levantins aux « taqualid », les traditions musicales du monde arabe, il y a là les innombrables reflets des richesses sonores orientales d'autrefois. Entre profane et sacrée, la musique est à l'écoute...

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