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« Romanzo Criminale ». (DR)

Au Métropolis-Empire Sofil

Projet présenté dans le cadre de « Beyrouth, capitale mondiale du livre » et organisé par les Centres culturels européens de Beyrouth, « Écrits sur l'écran » présente quelques œuvres importantes littéraires adaptées au cinéma. Ce projet a été concocté en collaboration avec l'association Métropolis.

Jeudi 14 janvier
19h30 : Kaos, des frères Taviani.
« Apprends à voir avec les yeux de ceux qui ne voient plus. Ce sera douloureux bien sûr, mais cela te rendra tout plus sacré, plus beau. » Cette sublime phrase est tirée du film Kaos des frères Taviani et bien sûr des nouvelles écrites par Luigi Pirandello sur la région de Sicile de son enfance qui porte en italien la même étymologie que le terme grec Kaos (chaos) et dont est adapté le film. Pour les Taviani, qu'est-ce que le chaos si ce n'est cette violence créatrice d'ordre, de beauté et de vie.
Les trois récits qui constituent ce film ont en commun cette idée de la dialectique de la violence et la beauté. Chaque histoire tourne autour des mêmes décors (le village et ses environs) et possède une structure assez similaire, centrée généralement sur un récit fondateur ou traumatique de la violence. Le chaos dans lequel vivent les personnages est à la fois une force destructrice, mais également positive, à condition d'être canalisée. Structurée.
Pour ces deux réalisateurs inséparables, le fait de raconter l'histoire est un art de transcender la violence et de faire émerger la beauté. Le film est divisé en trois récits dont l'Épilogue est absolument magnifique. L'Épilogue est le récit de Pirandello qui revient au pays de son enfance, dans la maison de sa mère morte, pour convoquer les fantômes du passé et parler une dernière fois à sa mère. Un texte à
savourer.

Vendredi 15 janvier
19h30 : Boy A (Angleterre, 2007).
 Film britannique initialement adapté du roman de Jonathan Trigell à la télévision puis distribué au cinéma.
22h00 : Villa Amalia (France) de Benoît Jacquot, avec Isabelle Huppert et Jean-Hugues Anglade.
Ann voit une nuit Thomas embrasser une autre et elle décide de tout quitter. Avec l'amitié de Georges, surgi de son enfance, cette musicienne va aller à la rencontre de son origine et de son destin, trouve une île, là où est la villa Amalia.
Selon certains critiques, « ce ne sont pas les meilleurs livres qui donnent les bons films ». Pour raconter l'histoire d'une femme musicienne qui décide de tout quitter - maison, compagnon, travail - et de réinventer son rapport au monde dans le sud de l'Italie, le romancier Pascal Quignard s'oppose à Benoît Jacquot, le réalisateur qui signe un film tranchant, presque brutal. Il décrit la formidable Isabelle Huppert comme une force de la nature presque déchaînée.

Samedi 16 janvier
19h30 : Romanzo Criminale (Italie, 2006). De Michele Placido, avec Kim Rossi Stuart et Stefano Accorsi.
 Rome, les années 70. C'est l'âge d'or des Brigades rouges. Mais pas seulement. Une bande de petits criminels fait peu à peu régner sa loi sur la capitale italienne. Ils sont trois : le Libanais, Freddo et Dandy.
22h00 : Fontane Effi Briest (Allemagne, 1974).
 Au cours de sa carrière, Rainer Werner Fassbinder a régulièrement adapté certains textes littéraires. Le metteur en scène réalise Fontane Effi Briest d'après le roman de Theodor Fontane, avec Hanna Schygulla dans le rôle principal.

Dimanche 17 janvier
19h30 : Bab el-Shams (Égypte-Liban, 2004).
La porte du soleil de Yousry Nasrallah est l'adaptation cinématographique du livre de l'écrivain et journaliste libanais Élias Khoury, considéré comme le premier grand roman de l'exode palestinien. Avec Hyam Abbas.

Au Métropolis-Empire SofilProjet présenté dans le cadre de « Beyrouth, capitale mondiale du livre » et organisé par les Centres culturels européens de Beyrouth, « Écrits sur l'écran » présente quelques œuvres importantes littéraires adaptées au cinéma. Ce...

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