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Liban - Société

La Déclaration des droits de l’homme fête ses 61 ans

Dans le cadre de la célébration du 61e anniversaire de la Déclaration des droits de l'homme, le bureau du haut-commissaire des droits de l'homme au Moyen-Orient et les institutions de l'ONU au Liban ont organisé une cérémonie intitulée « Oui à la diversité, non à la discrimination ». La cérémonie a eu lieu à la faculté des lettres de l'Université Saint-Joseph, rue de Damas. 
« Le concept de non-discrimination se trouve au cœur des droits de l'homme », a déclaré Navi Pillay, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, dans une intervention adressée par vidéoconférence. Elle a également affirmé que « ceux qui ne souffrent pas de la discrimination ont souvent des difficultés à comprendre les souffrances et l'humiliation subies par leurs semblables. Ils ne comprennent pas toujours non plus les effets profondément corrosifs qu'elles ont sur la société tout entière ».
Le représentant du président de la Chambre et président du comité parlementaire des droits de l'homme, Michel Moussa, a pour sa part rappelé certains événements où les droits de l'homme ont été horriblement bafoués. « On ne peut parler de la Déclaration des droits de l'homme sans penser à la guerre israélienne contre Gaza, ou bien au Sud-Liban sous l'occupation israélienne », a-t-il dit. « Le slogan "Oui à la diversité, non à la discrimination" ne peut être réalisé que dans la démocratie ; plus celle-ci est développée, plus les droits de l'homme sont respectés », a-t-il ajouté.
Un atelier de travail s'est déroulé durant la cérémonie, modéré par Ghassan Ben Jeddo, directeur du bureau de la chaîne télévisée al-Jazira, à Beyrouth. La discussion a porté sur plusieurs aspects de la discrimination, tels que les victimes du sida, les travailleurs migrants, les affaires de la femme, les handicapés et les apatrides. Ont également participé à la discussion les victimes de discrimination en rapportant leurs expériences.
« La discrimination prend pour cibles des individus et groupes vulnérables : les handicapés, les femmes et jeunes filles, les pauvres, les migrants, les minorités et tous ceux que l'on trouve différents », a indiqué Michael Williams, émissaire spécial du secrétaire général de l'ONU au Liban. « Mais ces victimes de discrimination ne sont pas seules. L'ONU est dans leur camp et elle s'engage à défendre les droits de chacun. C'est ce qui définit notre identité. C'est notre mission », a-t-il affirmé.
La Fondation palestinienne des droits de l'homme a pour sa part affirmé : « Nous célébrons, aujourd'hui, le 61e anniversaire des droits de l'homme, alors que les Palestiniens continuent de vivre sous l'emprise militaire israélienne. » La fondation a lancé un appel à la société internationale et aux institutions des droits de l'homme, et appelé à « protéger les civils palestiniens » et à « intervenir » face à la violation de leurs droits.
La violation des droits de l'homme et les actes de violence se poursuivent dans tous les coins du monde. Aucun État n'en est totalement épargné. Cela dit, la lutte continue et la concrétisation de ce respect se trouve entre les mains des États. Sans une vraie intention à accepter la diversité et à refuser la discrimination, et sans des lois concrètes à ce sujet, nul progrès sera réalisable.
« Le concept de non-discrimination se trouve au cœur des droits de l'homme », a déclaré Navi Pillay, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, dans une intervention adressée par vidéoconférence. Elle a également affirmé que « ceux qui ne souffrent pas de la discrimination ont souvent des...
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