À l'occasion de la Journée internationale pour la lutte contre la violence à l'égard de la femme, le rassemblement démocratique des femmes libanaises a organisé une table ronde autour du thème « la violence "judiciaire" contre la femme dans le cadre des lois sur le statut personnel au Liban ». La réunion a eu lieu à l'hôtel Riviera, à Raouché.
« Depuis l'indépendance du Liban, la loi sur le statut personnel n'a jamais été amendée, elle n'a donc jamais accompagné l'évolution socioculturelle. En conséquence, cette loi a perdu sa fonction et son rôle principal, et elle date toujours de l'ère ottomane (1911) », a indiqué Caroline Succar, membre du rassemblement démocratique des femmes libanaises. Quant au problème majeur, « il réside dans le manque d'égalité des lois communautaires en
vigueur », a-t-elle ajouté.
« Les lois du statut personnel sont jugées violentes en ce qui concerne la discrimination à l'égard de la femme. Cette inégalité touche toutes les femmes de toutes les communautés religieuses. Et du fait que ces lois sont le pilier du système politique libanais, nous, les femmes, allons rester la majorité perdante dans cette organisation politique machiste », a renchéri Mme Succar.
La vice-présidente de l'association, Joumana Merhi, a déclaré que « la loi civile unifiée du statut personnel est un devoir impératif pour l'établissement d'un État de droit, de justice et de citoyenneté ».
Ont également participé à cette table ronde le sociologue Abdo Kahi, qui a discuté de la loi comme handicap pour l'établissement de la famille, l'avocate et activiste Marie-Rose Zalzal, qui a abordé la loi comme contrainte au développement économique, et Nizar Saghieh, avocat et membre de l'organisation Libertés privées, qui a débattu du rôle du pouvoir judiciaire dans la protection des femmes contre la violence « judiciaire », à travers une supervision et une application des jugements.
Le rassemblement démocratique des femmes libanaises œuvre à conscientiser le peuple sur les droits de l'homme, et ceci à travers des campagnes de sensibilisation et des programmes d'éducation. L'association assure également des consultations psychologiques pour les femmes victimes de violence.
La violence contre la femme est loin d'être abolie. La protection des femmes victimes de violence n'est pas toujours garantie dans un État où les droits de l'homme ne sont pas respectés. Et pourtant, la lutte se poursuit et la mobilisation des femmes ne cesse de croître.
« Depuis l'indépendance du Liban, la loi sur le statut personnel n'a jamais été amendée, elle n'a donc jamais accompagné l'évolution socioculturelle. En conséquence, cette loi a perdu sa fonction et son rôle principal, et elle date toujours de l'ère ottomane (1911) », a indiqué Caroline Succar, membre du rassemblement démocratique des femmes libanaises. Quant au problème majeur, « il réside dans le manque d'égalité des lois communautaires en
vigueur », a-t-elle ajouté.
« Les lois du statut personnel sont jugées violentes en ce qui concerne la discrimination à l'égard de la femme. Cette inégalité touche toutes les femmes de toutes les communautés religieuses. Et du fait que ces lois sont le pilier du système politique libanais, nous, les femmes, allons rester la majorité perdante dans cette organisation politique machiste », a renchéri Mme Succar.
La vice-présidente de l'association, Joumana Merhi, a déclaré que « la loi civile unifiée du statut personnel est un devoir impératif pour l'établissement d'un État de droit, de justice et de citoyenneté ».
Ont également participé à cette table ronde le sociologue Abdo Kahi, qui a discuté de la loi comme handicap pour l'établissement de la famille, l'avocate et activiste Marie-Rose Zalzal, qui a abordé la loi comme contrainte au développement économique, et Nizar Saghieh, avocat et membre de l'organisation Libertés privées, qui a débattu du rôle du pouvoir judiciaire dans la protection des femmes contre la violence « judiciaire », à travers une supervision et une application des jugements.
Le rassemblement démocratique des femmes libanaises œuvre à conscientiser le peuple sur les droits de l'homme, et ceci à travers des campagnes de sensibilisation et des programmes d'éducation. L'association assure également des consultations psychologiques pour les femmes victimes de violence.
La violence contre la femme est loin d'être abolie. La protection des femmes victimes de violence n'est pas toujours garantie dans un État où les droits de l'homme ne sont pas respectés. Et pourtant, la lutte se poursuit et la mobilisation des femmes ne cesse de croître.
À l'occasion de la Journée internationale pour la lutte contre la violence à l'égard de la femme, le rassemblement démocratique des femmes libanaises a organisé une table ronde autour du thème « la violence "judiciaire" contre la femme dans le cadre des lois sur le statut personnel au Liban ». La réunion a eu lieu...
