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Lifestyle

Quelqu'un m'a dit...

Apocalypse not now

On n'en finit plus avec les vieilles hypocrisies libanaises. Mettant au piquet l'avion de Francis Ford Coppola pour d'oiseuses raisons d'immatriculation, les responsables de l'AIB ont interdit à l'immense monument du cinéma mondial d'atterrir sur le sol libanais. Sauf que FFC a toujours plus d'un tour dans sa besace : clouant le bec aux machos primaires, il a atterri à l'aéroport de Damas où il s'est fait livrer un golf stream qui l'a transporté à Beyrouth. Invité par le BIFF et le fidèle FIDUS, il a présenté son éblouissant Tetro et s'est accordé une belle journée à Byblos avant de remettre le cap sur la capitale syrienne, occupant tout un étage dans cet hôtel de charme dit le Talisman, qui a vu deux jours plus tôt Brad Pitt et Angelina Joli - en mission pour l'UNHCR - prendre le thé en compagnie de la first lady et du président Assad. F.F.Coppola, Eleanor, sa femme, et Adriana Rotaru, son assistante, ont choisi, quant à eux, d'aller saluer à Palmyre la reine Zénobie puis de sillonner toute la old city of Damascus... L'histoire ne dit pas s'ils ont croisé côté Khan Assaad Bacha, un monument construit au XVIIIe, les ministres syriens des Affaires étrangères, de la Culture et de l'Information qui célébraient dans le vieux caravansérail le mariage de Khaled Ablouch et Dana, la fille de leur confrère de la Santé, Rida Saïd. Étaient également présents, le directeur général de Solidere Mounir Doueidi et son épouse Rolla, les responsables de la BLOM Bank, Georges Sayegh et Mounzer Khair, l'homme d'affaires jordanien Youssef Malass, Lina Abou-Khadra, Georges et Myriam Antaki, Razek et Maya Maamarbachi, über-chic dans sa robe Rabih Keyrouz...

Champagne syro-suisse

Entre-temps, à Beyrouth, on bullait au champagne avec le Syro-Suisse Khaled Samaoui, qui inaugurait sa galerie Ayyâm, la troisième après celles de Damas et de Dubaï. Installée sur 400 m2 dans les luxueuses Marina's Towers, elle affiche les sculptures de Nadim Karam et les œuvres de Safwan Dahoul, une des grandes figures de la peinture syrienne. Ayant des moyens financiers importants (Samaoui a fait fortune dans les télécommunications en Libye), la galerie offre, selon les magazines spécialisés édités dans les pays du Golfe, des conditions sur lesquelles la concurrence peine à s'aligner : professionnalisme des catalogues, de la scénographie, et surtout pour la première fois sur le marché local, proposition de véritables contrats d'exclusivité avec les artistes. On aime. On aime beaucoup.

Assem et Yvonne s'aiment

Grâce au Jean-Paul Getty Trust qui s'intéresse à la restauration et la mise en valeur des mosaïques du bassin méditerranéen, on verra bientôt nos tapis de tesselles relookés. Le premier Master work shop débutera à Tyr, en mai prochain, a annoncé James Wood, PDG de la fondation, au cours du dîner offert par le ministre de la Culture dans le jardin de sa résidence à Basta. Tammam et Lama Salam avaient réuni autour de J. Wood et de la délégation d'experts qui l'accompagnait un grand collectionneur de mosaïques : le ministre Raymond Audi ; le directeur général des Antiquités Frédéric Husseini ; les directeurs des musées de l'AUB, de la Préhistoire et Sursock (Leila Badre, Levon Nordiguian et Loutfalla Melki), l'historienne Ray Jabre, les deux sisters archéologues, Claude Serhal et Isabelle Skaff, sans oublier Nora Joumblatt et les fondateurs de l'Apsad, Lady Yvonne Cochrane et Assem Salam, férocement loquaces et pas du tout du genre à faire dans la dentelle : ils ont tiré à boulets rouges contre les démolisseurs du patrimoine, l'incurie de l'État et la passivité des citoyens avant qu'ils n'entament leur centième querelle byzantine autour de la faillite de l'Apsad !
À propos de l'Apsad, Raya Daouk a donné un coup d'accélérateur en peaufinant une série de « randonnées musicales dans les prestigieuses maisons libanaises ». Le premier concert s'est tenu hier soir dans les salons de la résidence de Lady Cochrane où cent privilégiés, notamment le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, et l'ambassadeur suisse, ont écouté deux jeunes talents qui montent : la spinto soprano Maria Christina Fakhoury et le baryton, Fernando Afara.

Heures hindoues et lac Léman

Quelle santé ! Bien engagée sur le chemin de Liz Taylor, Danielle Bassoul, ex-Busson, a épousé ce week-end à Genève Edgar de Picciotto, président de l'Union bancaire privée. À l'exception de quelques intimes, les 150 personnes conviées à dîner au bord du lac Léman pour fêter les 80 ans de Picciotto ne savaient pas qu'ils allaient aussi célébrer le mariage du couple, qui a eu lieu sous une superbe tente dressée dans les jardins du célèbre restaurant Le Lion d'Or. Le dîner, animé par des DJ, fut arrosé à grands coups de crus bordelais et de champagne à gogo... Les invités, parmi lesquels Samir Traboulsi, Raymond et May Audi, Nagi Asfar, Béchara et Alexandra el-Khoury, Maurice, Thérèse et Cyril Karaoglan, ont dansé jusqu'à de belles heures hindoues.

Partout - mais pas toujours pour les bonnes raisons

C'est la photo du dîner officiel donné à l'Élysée par le couple Sarkozy en l'honneur de Michel et Wafa' Sleiman que L'Express (n° 3040) a choisi pour illustrer un article sur Éric Besson, ministre de l'Immigration.
Par ailleurs, sous le titre « Opération torpille à l'Unesco », Le Nouvel Observateur raconte les coulisses de la bataille homérique menée par Farouk Husni et la mobilisation contre le candidat égyptien de Simone Veil, de Bernard Henry Lévy et de la productrice de télé Simone Harari. « Cette dernière apprend qu'Yvonne (Abdel) Baki, la candidate libano-équatorienne, va se retirer de la course le lundi 21 septembre au petit matin. Elle n'avait aucune chance, mais elle voulait sortir avec les honneurs. Simone Harari et BHL l'ont bien compris et, via quelques intermédiaires, lui proposent un deal simple : retarder l'annonce officielle de son retrait d'une demi-journée pour empêcher les Égyptiens de tirer parti de son abandon en courtisant ses partisans. En échange, le philosophe signera une troisième tribune dans Le Monde dans laquelle il chantera les louanges de l'Équatorienne... »

ditavonbliss@hotmail.com
Apocalypse not nowOn n'en finit plus avec les vieilles hypocrisies libanaises. Mettant au piquet l'avion de Francis Ford Coppola pour d'oiseuses raisons d'immatriculation, les responsables de l'AIB ont interdit à l'immense monument du cinéma mondial d'atterrir sur le sol libanais. Sauf que FFC a toujours plus d'un tour dans sa besace : clouant le bec aux machos primaires, il a...
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