La conciergerie de luxe consiste à fournir des services sur mesure à une clientèle particulière en ce qu'elle constitue la frange aisée de la société, disposée à débourser des sommes faramineuses pour réaliser ses désirs les plus fous.
Phénomène porté par un marché mondial de plus en plus important, la conciergerie de luxe se répand depuis près d'une décennie au Moyen-Orient, à l'endroit notamment des touristes et résidents du Golfe.
Assistance continue, planification de séjours touristiques, organisation de soirées privées, consultations financières, études de marché et de faisabilité, gardes du corps, artiste peintre personnel ou encore prestations d'un styliste privé, les promoteurs de cette nouvelle gamme de services offrent à leurs clients un accès à tout ce à quoi ils aspirent. « Gain de temps » et « facilitation de la vie » sont les mots d'ordre de ces nouveaux acteurs du secteur des services.
Confidentielle en termes d'accès, et pendant longtemps réservée à quelques particuliers libanais assurant aux visiteurs arabes des services d'assistance à temps plein, la conciergerie de luxe prend aujourd'hui une dimension plus large, plus structurée, mais surtout plus accessible.
Une aubaine pour Nadia el-Raheb, une jeune Afro-Libanaise fraîchement diplômée qui a mis en place au début de l'été ce qu'elle qualifie de « première et unique » conciergerie de luxe nationale.
Exclusivité et accessibilité
Opérationnelle depuis mai 2009, sa compagnie, basée à Beyrouth, dispose également de bureaux en Europe et en Afrique de l'Ouest, où elle sert une clientèle « fidèle et en constante croissance ».
Avec déjà plus d'une centaine de clients demandeurs de tous types de services, cette société qui a nécessité 100 000 dollars d'investissements privés prévoit de récupérer cette somme « au plus tard en 2011 », soit deux ans seulement après sa création. Sa clientèle est constituée à 70 % d'expatriés libanais venant du monde entier et désireux de profiter des plaisirs du Liban dans les délais les plus courts. Les 30 % restants - et non les moins importants -
englobent des investisseurs libanais résidant au Liban et des hommes d'affaires étrangers, expatriés ou établis au pays du Cèdre. Englobant au sein d'une même entité indépendante des services proposés par une multitude d'entreprises privées libanaises, l'entreprise a réussi à ramener vers elle - par le bouche-à-oreille - une large frange d'expatriés et de touristes à la recherche des « bons plans » et « bonnes affaires » de la capitale.
Le choix très particulier des prestataires de services travaillant en freelance pour cette société a permis à celle-ci d'asseoir sa crédibilité, indique Nadia el-Raheb. « Les membres de notre équipe tels les consultants financiers, spécialistes de mode, artistes ou encore créateurs de bijoux ont travaillé chez les plus grands de la scène nationale et internationale », explique-t-elle.
Fonctionnant selon la formule du « sur-mesure », elle n'offre pas de ticket moyen ni de fourchettes de prix annoncés. « Nous fixons nos prix suivant le type de prestations, leur volume et évidemment le budget du client. La conjoncture économique nationale nous conditionne également, c'est parfois un peu la Bourse ! » déclare la responsable.
Une nouvelle dimension de services
L'on passe donc d'une entreprise traditionnelle de services bien spécifiques à une entreprise au fonctionnement conditionné par les demandes des clients. Un concept tout à fait nouveau dans un pays où l'organisation est rarement chose facile et où l'accès aux services VIP peut s'avérer financièrement inaccessible à quiconque l'entend.
La compagnie explore ainsi un marché encore vierge, proposant une nouvelle dimension de services qui donne à Beyrouth une image plus structurée, tant sur le plan de l'industrie de la nuit que sur le plan des investissements. « La concurrence ne va pas tarder à montrer le bout de son nez », explique Nadia el-Raheb, avant d'ajouter qu'« il y a matière à travailler, et la demande ne cesse de croître ».
La conciergerie de luxe constitue donc un nouveau créneau à explorer permettant, dans le cas présent, à des jeunes diplômés de s'investir profitablement au Liban et d'y demeurer, échappant à la fuite des cerveaux vers des destinations professionnelles plus alléchantes. Le tout pour le bonheur du Liban et le plaisir de ses plus fortunés.
Phénomène porté par un marché mondial de plus en plus important, la conciergerie de luxe se répand depuis près d'une décennie au Moyen-Orient, à l'endroit notamment des touristes et résidents du Golfe.
Assistance continue, planification de séjours touristiques, organisation de soirées privées, consultations financières, études de marché et de faisabilité, gardes du corps, artiste peintre personnel ou encore prestations d'un styliste privé, les promoteurs de cette nouvelle gamme de services offrent à leurs clients un accès à tout ce à quoi ils aspirent. « Gain de temps » et « facilitation de la vie » sont les mots d'ordre de ces nouveaux acteurs du secteur des services.
Confidentielle en termes d'accès, et pendant longtemps réservée à quelques particuliers libanais assurant aux visiteurs arabes des services d'assistance à temps plein, la conciergerie de luxe prend aujourd'hui une dimension plus large, plus structurée, mais surtout plus accessible.
Une aubaine pour Nadia el-Raheb, une jeune Afro-Libanaise fraîchement diplômée qui a mis en place au début de l'été ce qu'elle qualifie de « première et unique » conciergerie de luxe nationale.
Exclusivité et accessibilité
Opérationnelle depuis mai 2009, sa compagnie, basée à Beyrouth, dispose également de bureaux en Europe et en Afrique de l'Ouest, où elle sert une clientèle « fidèle et en constante croissance ».
Avec déjà plus d'une centaine de clients demandeurs de tous types de services, cette société qui a nécessité 100 000 dollars d'investissements privés prévoit de récupérer cette somme « au plus tard en 2011 », soit deux ans seulement après sa création. Sa clientèle est constituée à 70 % d'expatriés libanais venant du monde entier et désireux de profiter des plaisirs du Liban dans les délais les plus courts. Les 30 % restants - et non les moins importants -
englobent des investisseurs libanais résidant au Liban et des hommes d'affaires étrangers, expatriés ou établis au pays du Cèdre. Englobant au sein d'une même entité indépendante des services proposés par une multitude d'entreprises privées libanaises, l'entreprise a réussi à ramener vers elle - par le bouche-à-oreille - une large frange d'expatriés et de touristes à la recherche des « bons plans » et « bonnes affaires » de la capitale.
Le choix très particulier des prestataires de services travaillant en freelance pour cette société a permis à celle-ci d'asseoir sa crédibilité, indique Nadia el-Raheb. « Les membres de notre équipe tels les consultants financiers, spécialistes de mode, artistes ou encore créateurs de bijoux ont travaillé chez les plus grands de la scène nationale et internationale », explique-t-elle.
Fonctionnant selon la formule du « sur-mesure », elle n'offre pas de ticket moyen ni de fourchettes de prix annoncés. « Nous fixons nos prix suivant le type de prestations, leur volume et évidemment le budget du client. La conjoncture économique nationale nous conditionne également, c'est parfois un peu la Bourse ! » déclare la responsable.
Une nouvelle dimension de services
L'on passe donc d'une entreprise traditionnelle de services bien spécifiques à une entreprise au fonctionnement conditionné par les demandes des clients. Un concept tout à fait nouveau dans un pays où l'organisation est rarement chose facile et où l'accès aux services VIP peut s'avérer financièrement inaccessible à quiconque l'entend.
La compagnie explore ainsi un marché encore vierge, proposant une nouvelle dimension de services qui donne à Beyrouth une image plus structurée, tant sur le plan de l'industrie de la nuit que sur le plan des investissements. « La concurrence ne va pas tarder à montrer le bout de son nez », explique Nadia el-Raheb, avant d'ajouter qu'« il y a matière à travailler, et la demande ne cesse de croître ».
La conciergerie de luxe constitue donc un nouveau créneau à explorer permettant, dans le cas présent, à des jeunes diplômés de s'investir profitablement au Liban et d'y demeurer, échappant à la fuite des cerveaux vers des destinations professionnelles plus alléchantes. Le tout pour le bonheur du Liban et le plaisir de ses plus fortunés.
La conciergerie de luxe consiste à fournir des services sur mesure à une clientèle particulière en ce qu'elle constitue la frange aisée de la société, disposée à débourser des sommes faramineuses pour réaliser ses désirs les plus fous. Phénomène porté par un marché mondial de...