Après son exploit face à la Russie en quart de finale, Israël, qui n'avait jamais atteint ce stade en Coupe Davis, est contraint à un nouveau miracle face à un autre géant du tennis mondial.
Certes, les Espagnols sont privés de leurs deux meilleurs joueurs, Rafaël Nadal (blessé) et Fernando Verdasco, mais Tommy Robredo (16e) et David Ferrer (19e) restent de très sérieux clients pour une équipe d'Israël tenue à bout de bras par Dudi Sela, 29e joueur mondial.
Seule la Coupe Davis permet parfois ces petits miracles défiant toute logique sportive. Mais la régularité en Coupe Davis des Espagnols, qui joueront à domicile et sur terre battue, à Murcie, et qui, dans cette configuration, ont aligné 18 victoires de suite, ne laisse toutefois que peu de place au suspense.
Surprise ?
L'autre demi-finale en revanche promet d'être bien plus indécise. Les Croates, emmenés par Mario Cilic (15e mondial), l'un des rares à avoir fait douter le futur vainqueur de l'US Open Martin Del Potro en quarts de finale, avant de s'écrouler, pourraient bien créer la surprise.
La République tchèque possède deux joueurs très solides avec Thomas Berdych (18e mondial) et Radek Stepanek (17e), mieux armés a priori que le duo Cilic-Ivo Karlovic.
Mais les Croates vont jouer chez eux, à Porec, devant un public surchauffé, dans un match qui a tout du match piège pour les Tchèques.
« Pour nous, jouer à la maison est toujours un avantage. Cela va être dur. Ils ont une très bonne équipe. Mais nous aussi », a estimé Mario Cilic.
« Les Tchèques sont meilleurs que nous si on regarde leur classement ATP, mais ce sont seulement des chiffres sur le papier », a prévenu Goran Prpic le capitaine de l'équipe.
Pour tenter de déstabiliser les Tchèques, plutôt spécialistes des surfaces rapides, les Croates ont choisi là encore la terre battue. Ce ne sera peut-être pas suffisant, mais si les Croates sont encore en course après le double, cela pourrait donner deux derniers simples explosifs.