Le leader des FL exhorte Sleiman et Hariri à user de leurs prérogatives constitutionnelles

Le leader du parti des Forces libanaises Samir Geagea a affirmé hier que certaines parties tentent de « noyer le pays dans l'obscurité, le négatif et la paralysie et une mort lente ». « Il ne peut y avoir de Liban en l'absence d'État ni d'État en l'absence d'institutions », a-t-il ajouté, « c'est pour cela que nous appuyons avec force les efforts déployés par le président de la République et par le Premier ministre désigné » pour la formation du nouveau gouvernement. « Je leur lance un appel pour qu'ils se décident, après plus de deux mois de patience, à user de leurs prérogatives constitutionnelles pour former un cabinet regroupant le plus grand nombre de formations politiques, sans boycotter personne, mais sans, non plus, laisser le pays être une proie facile », a-t-il avancé.
M. Geagea a poursuivi en indiquant qu'il ne peut y avoir de Liban sans Constitution, « à l'heure où certains tentent d'outrepasser la Constitution ». Ce texte a été construit sur des bases « de démocratie consensuelle, mais également dans le but de gérer les institutions démocratiques simples ». « Toute tentative de dépasser ce texte et de construire des institutions fondées sur la loi du nombre (...) est une manière de saper directement les fondements constitutionnels » du pays. Celui qui tente de porter atteinte à la Constitution va contribuer à l'effondrement « du temple ». « Et si le temple s'effondre, à Dieu ne plaise, il s'effondre sur tout le monde », a aussi noté M. Geagea.
Et de rappeler : « Sans Constitution, il n'y a pas de Liban. Sans État, il n'y a pas non plus de Liban. Mais sans révolution du Cèdre, il n'y aurait ni Constitution ni État. »