Le meurtre du regretté Abdallah Ghandour : réaction d’un membre de la famille

Suite à l'article de Jeanine Jalkh, paru dans notre édition du 13 août, relatif au meurtre du regretté Abdallah Ghandour, nous avons reçu la réaction suivante d'un membre de la famille:
« Malgré le passé sordide de Raafat al-Dahanni, l'article a présenté une fausse image du meurtrier au passé infâme. Que les antécédents d'al-Dahanni n'aient pas été connus à la date où l'article a été publié ne justifie pas le manque de respect à notre égard en présentant le meurtrier comme journaliste et homme d'affaires, incapable de planifier un meurtre, sans toutefois faire mention du grand homme qu'était Abdallah Ghandour, et des maintes contributions professionnelles et bienfaisantes pour lesquelles il était connu.
« L'article souligne sans aucune preuve que Abdallah Ghandour devait une somme d'argent aux meurtriers. En effet, il y est dit que "les premiers éléments de l'enquête retiendraient l'homicide involontaire, puisque le but des deux Irakiens était, de toute évidence, de faire peur à l'homme d'affaires et de récupérer leur argent". Or, il serait bon de noter que le meurtrier al-Dahanni était fonctionnaire, employé par la Chambre de commerce de Tripoli, et rien n'indique qu'il y avait une affaire d'argent entre eux. De plus, les résultats préliminaires de l'enquête montrent que Abdallah Ghandour à été tué de sang-froid et que son meurtre a bien été prémédité. Les instruments criminels que les meurtriers avaient à leur disposition ainsi que la valise dans laquelle ils ont caché le corps confirment bien cette thèse. Quant à l'allégation que le meurtrier s'est présenté de lui-même aux autorités, elle s'avère erronée puisque al-Dahanni a été interpellé par le juge d'instruction ainsi que par la police judiciaire avant d'avouer son crime.
« Nous estimons donc que l'article est basé sur une recherche pour le moins inadéquate. »

Mida R. ZANTOUT
Nièce du regretté Abdallah Ghandour