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Nos Lecteurs ont la Parole

Parcmètres… (Suite sans fin)

Par Jean-Claude NAHAS
Suite à l'article paru dans L'Orient-Le Jour (des jeudi 9 et samedi 11 juillet 2009), j'aimerais donner mon humble avis sur l'affaire de ces bandits sans bras. L'autre soir, cherchant à me garer au centre-ville, j'ai l'agréable surprise de trouver, contrairement à d'habitude, plein de places pour me garer dans la rue.
Remerciant ma bonne étoile, je trouve une magnifique place en face du restaurant où une bonne table m'est réservée. Je me gare, pas de voiture devant moi ni derrière ; en faisant attention d'être bien entre les lignes blanches fraîchement peintes sur le bitume. Je m'assure, en bon citoyen, que je ne dois m'acquitter d'aucune somme mais manque de pot, la machine est éteinte ; il fait nuit, je n'ai pas de petite monnaie mais je sais qu'en général, après 17 heures, la gratuité fait place au mercantile pour permettre aux riverains de se garer. Je passe donc une excellente soirée, arrosée d'un bon vin et en sortant, je file un bon pourboire à la flopée de valets parking stationnés dans la rue pour s'occuper de nos chères voitures - bien que je sois plutôt partisan de garer ma voiture moi-même, quand je vois comment ces derniers conduisent nos chars (mais cela est une autre histoire).
Je rajoute même à l'un d'eux - animé par mon âme de bon samaritain - que je quitte cette bonne place et que s'il le désire, il pourrait garer une autre voiture à ma place.
L'autre me regarde d'un air désolé en refusant mon offre gentiment... ce qui m'étonna.
Je démarre ; arrive à la maison pour découvrir, enlacé amoureusement à mon essuie-glace, un « ticket » surmonté d'un « Parking surcharge » rouge où il est mentionné clairement un chiffre : 10 000 livres libanaises et une date : 14 jours pour payer.
Dépité et jurant un peu tard qu'on ne m'y reprendrait plus, je fonce le lendemain au premier bureau de LibanPost qui m'allège, en plus des 10 000 livres, de 40 pour cent (soit 4 000 livres) pour les frais d'envoi.
Alors messieurs (et mesdames), attention: les horodateurs du centre-ville sont gloutons jusqu'à 11 heures du soir ; ne l'oubliez pas car sinon vous risquez d'alimenter innocemment cette société privée qui les gère... et digère nos sous.
Suite à l'article paru dans L'Orient-Le Jour (des jeudi 9 et samedi 11 juillet 2009), j'aimerais donner mon humble avis sur l'affaire de ces bandits sans bras. L'autre soir, cherchant à me garer au centre-ville, j'ai l'agréable surprise de trouver, contrairement à d'habitude, plein de places pour me garer dans la rue.Remerciant ma bonne étoile, je...

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