Un hommage aux victimes d'une guerre « odieuse » et un appel à en tirer les leçons qui s'imposent : c'est ce qu'a rendu et lancé hier le Premier ministre sortant, Fouad Siniora, à l'occasion du troisième anniversaire de l'attaque israélienne contre le Liban le 12 juillet 2006.
« C'est avec une grande solennité que l'on se doit de commémorer le souvenir des martyrs tombés sous le feu de l'État hébreu, aussi bien les civils que les soldats et les combattants de la Résistance », a dit Fouad Siniora dans un communiqué publié hier, saluant au passage la capacité des Libanais qui ont réussi, ensemble, à vaincre Israël et à déjouer ses plans, et ce, malgré les divergences fondamentales entre eux au sujet de cette agression et de ses causes.
Ensuite, le PM sortant a tenu à rappeler à ceux qui auraient été tentés de l'oublier que si l'unité nationale a pu être « protégée et consacrée » et si le Liban a pu faire face « à l'ennemi par tous les moyens possibles, c'est grâce au gouvernement » de l'époque et à ce qu'il représentait sur le plan de la cohésion interne. Il a également rappelé que le Liban a réalisé la plus grande opération de secours et de reconstruction de son histoire, grâce aux deniers du Trésor et à l'aide étrangère massive que le gouvernement Siniora avait pu obtenir. À ce sujet, le Haut Comité de secours a publié hier un communiqué précisant que 93 % des indemnités ont déjà été payées, et que le reste, « qui ne dépasse pas les 36 millions de dollars, sera remboursé dès que les bénéficiaires auront achevé la paperasserie administrative ».
Pour le PM sortant, « nous sommes plus que jamais invités, à l'aune des menaces israéliennes de moins en moins voilées, à tirer les leçons » de la guerre de juillet, « à renforcer les points positifs et tout ce qui nous unit et à faire en sorte de réduire nos divergences qui représentent autant de talons d'Achille. Voilà pourquoi nous nous devons de blinder le pouvoir central, surtout en ce qui concerne les décisions cruciales » que seul l'État est à même de prendre.
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, s'est lui aussi arrêté sur le troisième anniversaire de la guerre de juillet, réaffirmant que les Libanais ont enregistré une victoire notable sur l'État hébreu. « Les menaces et les manœuvres israéliennes ne nous font pas peur et elles ne réussiront pas à entamer notre détermination », a-t-il dit, appelant « toutes les parties » à « refaire leurs calculs parce qu'il est impossible de faire confiance à Israël ».
Signalons que le porte-parole adjoint de la Finul, André Tenanti, a qualifié hier la situation sécuritaire au Liban-Sud de « stable d'une manière générale. Trois ans après la guerre de juillet et le déploiement de la Finul plus, nous bénéficions de l'engagement de toutes les parties à respecter la résolution 1701 », a-t-il dit, relevant que l'application de celle-ci repose principalement sur la non-agression d'une part comme de l'autre. « La Finul redouble d'efforts, avec l'armée libanaise, pour assurer le maximum de sécurité et de stabilité partout dans sa zone de déploiement », a-t-il encore répété.
« C'est avec une grande solennité que l'on se doit de commémorer le souvenir des martyrs tombés sous le feu de l'État hébreu, aussi bien les civils que les soldats et les combattants de la Résistance », a dit Fouad Siniora dans un communiqué publié hier, saluant au passage la capacité des Libanais qui ont réussi, ensemble, à vaincre Israël et à déjouer ses plans, et ce, malgré les divergences fondamentales entre eux au sujet de cette agression et de ses causes.
Ensuite, le PM sortant a tenu à rappeler à ceux qui auraient été tentés de l'oublier que si l'unité nationale a pu être « protégée et consacrée » et si le Liban a pu faire face « à l'ennemi par tous les moyens possibles, c'est grâce au gouvernement » de l'époque et à ce qu'il représentait sur le plan de la cohésion interne. Il a également rappelé que le Liban a réalisé la plus grande opération de secours et de reconstruction de son histoire, grâce aux deniers du Trésor et à l'aide étrangère massive que le gouvernement Siniora avait pu obtenir. À ce sujet, le Haut Comité de secours a publié hier un communiqué précisant que 93 % des indemnités ont déjà été payées, et que le reste, « qui ne dépasse pas les 36 millions de dollars, sera remboursé dès que les bénéficiaires auront achevé la paperasserie administrative ».
Pour le PM sortant, « nous sommes plus que jamais invités, à l'aune des menaces israéliennes de moins en moins voilées, à tirer les leçons » de la guerre de juillet, « à renforcer les points positifs et tout ce qui nous unit et à faire en sorte de réduire nos divergences qui représentent autant de talons d'Achille. Voilà pourquoi nous nous devons de blinder le pouvoir central, surtout en ce qui concerne les décisions cruciales » que seul l'État est à même de prendre.
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, s'est lui aussi arrêté sur le troisième anniversaire de la guerre de juillet, réaffirmant que les Libanais ont enregistré une victoire notable sur l'État hébreu. « Les menaces et les manœuvres israéliennes ne nous font pas peur et elles ne réussiront pas à entamer notre détermination », a-t-il dit, appelant « toutes les parties » à « refaire leurs calculs parce qu'il est impossible de faire confiance à Israël ».
Signalons que le porte-parole adjoint de la Finul, André Tenanti, a qualifié hier la situation sécuritaire au Liban-Sud de « stable d'une manière générale. Trois ans après la guerre de juillet et le déploiement de la Finul plus, nous bénéficions de l'engagement de toutes les parties à respecter la résolution 1701 », a-t-il dit, relevant que l'application de celle-ci repose principalement sur la non-agression d'une part comme de l'autre. « La Finul redouble d'efforts, avec l'armée libanaise, pour assurer le maximum de sécurité et de stabilité partout dans sa zone de déploiement », a-t-il encore répété.
Un hommage aux victimes d'une guerre « odieuse » et un appel à en tirer les leçons qui s'imposent : c'est ce qu'a rendu et lancé hier le Premier ministre sortant, Fouad Siniora, à l'occasion du troisième anniversaire de l'attaque israélienne contre le Liban le 12 juillet 2006.« C'est avec une grande solennité...