Un drame terrible a secoué hier matin la localité de Doha-Aramoun où un homme a empoisonné ses deux fils, Omar, âgé de 7 ans, et Adam, âgé de 5 ans, et a tenté de se donner la mort en essayant de brûler son appartement.
L'auteur du crime, Dib Kayssi, est un ingénieur mécanique âgé d'une cinquantaine d'années, divorcé depuis deux ans. Il entretient avec son épouse une très mauvaise relation, selon ses proches. C'est elle, cependant, qui a la garde des enfants qu'il accueille chez lui durant les week-ends et les jours de fête.
Ce week-end, Omar et Adam ne pouvaient pas savoir, en se rendant chez leur père, qu'ils vivaient leurs derniers moments sur terre. Au moment de se coucher, dimanche soir, leur père leur offre à chacun un verre de jus dans lequel il avait versé au préalable des comprimés d'un somnifère, Stilnox, mortel à fortes doses et en tout cas déconseillé aux jeunes et aux enfants.
Son geste est apparemment prémédité, parce qu'une fois son méfait commis, il se met à inscrire des notes sur les murs de son appartement, ainsi que sur des bouts de papier et écrit une lettre à son épouse. « Si telle est la place que j'occupe dans votre cœur, mes jours sont alors perdus », lit-on sur un des murs de l'appartement. Un message qu'il reprend également dans sa lettre à son épouse. La missive est écrite sous forme de notes éparses, en anglais. Il ne parle de son geste que de manière indirecte. « C'est le prix des mensonges. C'est aussi le prix des actions menées à l'insu du mari, sans l'en informer ou en discuter avec lui », écrit-il. Sous cette note, une autre précise que « mes enfants ne grandiront jamais avec des parents divorcés » ou encore « c'est ce que tu veux ». Le crime est incontestablement passionnel. Ce sont les enfants qui en ont payé le prix.
Dib tente ensuite de mettre fin à ses jours. Il asperge son appartement de solvant (thinner) et allume une bougie, avant de s'étendre aux côtés de ses deux fils, morts, sur le lit paternel. Dib est cependant sauvé in extremis grâce à son frère avec qui il avait parlé au téléphone un peu plus tôt et qui avait senti qu'un drame se préparait, sans savoir exactement quoi.
Le frère, qui accourt sur les lieux, alerte les FSI et la Croix-Rouge libanaise qui transporte le père à l'hôpital Kamal Joumblatt à Choueifate où il est soigné.
L'auteur du crime, Dib Kayssi, est un ingénieur mécanique âgé d'une cinquantaine d'années, divorcé depuis deux ans. Il entretient avec son épouse une très mauvaise relation, selon ses proches. C'est elle, cependant, qui a la garde des enfants qu'il accueille chez lui durant les week-ends et les jours de fête.
Ce week-end, Omar et Adam ne pouvaient pas savoir, en se rendant chez leur père, qu'ils vivaient leurs derniers moments sur terre. Au moment de se coucher, dimanche soir, leur père leur offre à chacun un verre de jus dans lequel il avait versé au préalable des comprimés d'un somnifère, Stilnox, mortel à fortes doses et en tout cas déconseillé aux jeunes et aux enfants.
Son geste est apparemment prémédité, parce qu'une fois son méfait commis, il se met à inscrire des notes sur les murs de son appartement, ainsi que sur des bouts de papier et écrit une lettre à son épouse. « Si telle est la place que j'occupe dans votre cœur, mes jours sont alors perdus », lit-on sur un des murs de l'appartement. Un message qu'il reprend également dans sa lettre à son épouse. La missive est écrite sous forme de notes éparses, en anglais. Il ne parle de son geste que de manière indirecte. « C'est le prix des mensonges. C'est aussi le prix des actions menées à l'insu du mari, sans l'en informer ou en discuter avec lui », écrit-il. Sous cette note, une autre précise que « mes enfants ne grandiront jamais avec des parents divorcés » ou encore « c'est ce que tu veux ». Le crime est incontestablement passionnel. Ce sont les enfants qui en ont payé le prix.
Dib tente ensuite de mettre fin à ses jours. Il asperge son appartement de solvant (thinner) et allume une bougie, avant de s'étendre aux côtés de ses deux fils, morts, sur le lit paternel. Dib est cependant sauvé in extremis grâce à son frère avec qui il avait parlé au téléphone un peu plus tôt et qui avait senti qu'un drame se préparait, sans savoir exactement quoi.
Le frère, qui accourt sur les lieux, alerte les FSI et la Croix-Rouge libanaise qui transporte le père à l'hôpital Kamal Joumblatt à Choueifate où il est soigné.
Un drame terrible a secoué hier matin la localité de Doha-Aramoun où un homme a empoisonné ses deux fils, Omar, âgé de 7 ans, et Adam, âgé de 5 ans, et a tenté de se donner la mort en essayant de brûler son appartement.L'auteur du crime, Dib Kayssi, est un ingénieur mécanique âgé d'une cinquantaine...