« Il est important, trois ans après la guerre de juillet, de redoubler d'attentions et de précautions. Israël n'acceptera pas que sa défaite en 2006 reste impunie et il se vengera d'une façon ou d'une autre pour saper la résistance du Liban. »
C'est par cette mise en garde que Walid Joumblatt a débuté son intervention hebdomadaire à al-Anba', l'organe du PSP, une mise en garde précédée par un hommage appuyé à « la résistance islamique » et à tout ce qui a été collectivement réussi depuis 1982, et suivie par une recommandation.
« Retournons tous ensemble à l'accord de base, à l'accord de Taëf, qui régit le partenariat politique entre nous tous et qui parle de relations privilégiées entre le Liban et la Syrie, loin de toute ingérence d'un des deux pays dans les affaires de l'autre », a-t-il ainsi affirmé, ajoutant qu'il ne fallait « évidemment pas oublier l'accord d'armistice avec Israël, qui équivaut au gel de tout acte de guerre mais aussi au refus de toute normalisation avec ce pays. Que cet accord serve d'exemple aux pays qui ont signé des traités de paix avec l'État hébreu, des accords qui, concrètement, n'auront réussi qu'à affaiblir le monde arabe », a jugé le chef du PSP.
Il a en outre appelé de ses vœux des réconciliations tous azimuts dans la Montagne, afin de traduire par des actes le climat positif actuel. « Nous devons sortir du passé et regarder vers l'avenir, cet avenir qui recèle de nombreux changements régionaux et internationaux qu'il va falloir analyser avec précision et dont les répercussions sur le Liban ne sont pas à négliger », a-t-il encore dit.
Enfin, concernant la formation du gouvernement, Walid Joumblatt a souhaité que les ordres lancés aussi bien par l'opposition que par la majorité à l'adresse du chef de l'État, « ces hérésies de formules ministérielles et de répartition des portefeuilles » cessent. « Le président Sleiman n'a pas besoin de toutes ces surenchères, mais bien plutôt de soutien politique efficace venant de toutes les parties afin que soit menée à bien la formation du gouvernement », a-t-il conclu, après un vibrant hommage au chef de l'État.
C'est par cette mise en garde que Walid Joumblatt a débuté son intervention hebdomadaire à al-Anba', l'organe du PSP, une mise en garde précédée par un hommage appuyé à « la résistance islamique » et à tout ce qui a été collectivement réussi depuis 1982, et suivie par une recommandation.
« Retournons tous ensemble à l'accord de base, à l'accord de Taëf, qui régit le partenariat politique entre nous tous et qui parle de relations privilégiées entre le Liban et la Syrie, loin de toute ingérence d'un des deux pays dans les affaires de l'autre », a-t-il ainsi affirmé, ajoutant qu'il ne fallait « évidemment pas oublier l'accord d'armistice avec Israël, qui équivaut au gel de tout acte de guerre mais aussi au refus de toute normalisation avec ce pays. Que cet accord serve d'exemple aux pays qui ont signé des traités de paix avec l'État hébreu, des accords qui, concrètement, n'auront réussi qu'à affaiblir le monde arabe », a jugé le chef du PSP.
Il a en outre appelé de ses vœux des réconciliations tous azimuts dans la Montagne, afin de traduire par des actes le climat positif actuel. « Nous devons sortir du passé et regarder vers l'avenir, cet avenir qui recèle de nombreux changements régionaux et internationaux qu'il va falloir analyser avec précision et dont les répercussions sur le Liban ne sont pas à négliger », a-t-il encore dit.
Enfin, concernant la formation du gouvernement, Walid Joumblatt a souhaité que les ordres lancés aussi bien par l'opposition que par la majorité à l'adresse du chef de l'État, « ces hérésies de formules ministérielles et de répartition des portefeuilles » cessent. « Le président Sleiman n'a pas besoin de toutes ces surenchères, mais bien plutôt de soutien politique efficace venant de toutes les parties afin que soit menée à bien la formation du gouvernement », a-t-il conclu, après un vibrant hommage au chef de l'État.
« Il est important, trois ans après la guerre de juillet, de redoubler d'attentions et de précautions. Israël n'acceptera pas que sa défaite en 2006 reste impunie et il se vengera d'une façon ou d'une autre pour saper la résistance du Liban. »C'est par cette mise en garde que Walid Joumblatt a débuté son intervention...