Les lecteurs ont voix au chapitre

Adieu Michael !

Adieu Michael ! On n'entendra plus ta voix qui a conquis le monde, on ne verra plus ta silhouette fragile, ton sourire effacé, ton visage barbouillé, ce visage que tu as toujours voulu cacher pour ne pas ressembler au père qui a abusé de ton innocence dans une enfance volée... On n'attendra plus tes concerts, on n'écoutera plus tes nouvelles chansons, on ne te verra plus à la télé. La vie t'a esquinté, les procès t'ont anéanti, tes dettes t'ont englouti, ta vie privée t'a maintes fois trahi, ta quête de toi-même t'a complètement extenué... Tu as dû sûrement quitter ce monde, que tu n'as pu guérir avec ta célèbre chanson Heal the World, heureux, le sourire aux lèvres, soulagé, enfin reposé.
On ne t'oubliera jamais, dors en paix, dans le ciel, dans ce vrai Neverland dont tu as toujours rêvé et où les enfants jouent au lieu d'être maltraités.


My Private Peter Pan

Mon amour d'enfance tu étais.
Je m'y attendais un jour, mais pas maintenant. Pas encore. Pas comme ça. Parce que là, c'est toute une époque qui meurt. C'est une petite fille de 12 ans qui va rester pour toujours prisonnière dans sa chambre rose avec ton poster géant sur son lit. Quel courage tu as eu pour changer. De vie. De peau. De couleur. De monde. Ce n'est pas facile, une vie de star. Quand on a connu Billie Jean ou Dirty Diana. Même Madonna l'invincible te pleure.
Il y avait les autres dans leur monde et toi dans le tien, où quelques privilégiés pouvaient te suivre on your dance floor... Quel plaisir de te voir danser ! La vie que tu as soufflée chez toute une génération, à travers tes chansons, a fait de toi une icône. Le reste a suivi. Tu as rejoint ton étoile dans ce ciel éternel où il y a un monde meilleur. Et moi je te chercherai de ma terrasse, la nuit, petit Michael Jackson.


Vivement des spécialistes !

Au moment où notre jeune Premier ministre désigné cherche à former son premier gouvernement, nous tenons à lui transmettre le souhait de la majorité des citoyens libanais.
Ces derniers ont été appelés à élire des députés à la Chambre, non des ministres au gouvernement, sinon leur choix aurait été tout autre.
Depuis plusieurs décennies, le Liban a expérimenté des ministres-députés qui, à part une infime minorité, n'ont rien réalisé. Par contre, la grande majorité des ministres spécialistes ont brillé et ont prouvé être capables d'agir, plus que leurs collègues, simples amateurs mais pleins de bonne volonté, qui ne faisaient que s'agiter.
Nous espérons que M. Hariri demandera à chaque parti de lui suggérer non des députés, mais des élites pour le gouvernement, et que le nombre des ministres ne dépasse pas la douzaine pour leur permettre de dialoguer efficacement
Le Liban en a eu assez des gouvernements d'amateurs. Il est temps de faire appel à des spécialistes.