Le Courant patriotique libre (CPL) a organisé hier un grand meeting à Jbeil, dans lequel était présent le chef du parti, le député Michel Aoun, ainsi que les candidats de la liste du Bloc du changement et de la réforme dans cette circonscription.
M. Aoun a prononcé un discours, prenant pour point de départ des tracts distribués dans cette circonscription par ses adversaires électoraux et exhortant les électeurs « à voter contre l'invasion perse représentée par le Hezbollah, passant par le régime criminel de Damas et couverte par Michel Aoun ». Il a qualifié de tels propos de « sales mensonges », rappelant l'alliance quadripartite qui avait prévalu lors des élections de 2005, sous le slogan de protection des armes de la Résistance. « Pourquoi ont-ils fui leurs engagements ? s'est-il demandé. Parce que la Résistance a gagné la guerre en 2006 et qu'ils en ont mesuré la force ? Je n'ai jamais senti que les armes de la Résistance me menaçaient ni que je constituais une couverture à une invasion perse. Ces novices en politiques ont oublié que l'Iran se trouve à trois mille kilomètres d'ici et que sa langue est perse, non libanaise. Il est désolant de voir le niveau des inventions visant à aider la discorde à se propager ».
Le général Aoun s'est ensuite demandé si ces forces politiques « veulent préserver un état de guerre interminable avec la Syrie ». « Où sont les envahisseurs iraniens et est-ce que ceux qui se pressaient aux portes des officiers syriens ont le droit de nous juger aujourd'hui ? » a-t-il poursuivi.
M. Aoun a par ailleurs abordé le sujet de la corruption dont il accuse régulièrement la majorité actuelle. « Je vous promets des miracles dans la gestion des fonds de l'État, a-t-il dit. Les fonds gaspillés ou détournés dépassent les dizaines de milliards. » Il a également déploré que son bloc ait tenté de faire valoir des dossiers essentiels comme celui des réfugiés libanais en Israël ou des disparus de la guerre, sans résultats auprès du gouvernement. Il a mis en valeur l'importance d'un système de contrôle financier et la nécessité de séparer ce contrôle du pouvoir exécutif.
Autre thème cher à l'ancien Premier ministre : le refus de l'implantation des réfugiés palestiniens. « Nous défendrons le droit de retour et nous lutterons contre l'implantation, a-t-il martelé. Peut-être que certains acceptent l'implantation comme une réalité, d'où le fait qu'ils ne réaffirment qu'épisodiquement leur opposition. Mais qu'ont-ils fait au niveau des instances internationales ? (...) Ils invoquent la Constitution qui interdit l'implantation, mais celle-ci finira par nous être imposée si nous ne trouvons pas une autre solution. »
Abordant le sujet de la justice internationale (notamment le tribunal pour le jugement des assassins de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri), M. Aoun s'est demandé « qui a politisé la justice et l'enquête ». « Qui a causé un problème libano-libanais découlant de cette justice politisée ? a-t-il ajouté. Nous sommes pour la vérité et pour que soit révélée l'identité des véritables criminels. »
S'agissant en outre des relations libano-syriennes, le général Aoun s'est dit « fier qu'avec le Hezbollah, nous ayons une vision d'avenir par rapport à ces relations ». Il a demandé au gouvernement libanais une série de mesures dans ce cadre, notamment l'apport de toutes les preuves de la libanité des fermes de Chebaa « après que celle-ci a été confirmée par les Syriens », pour réaliser le tracé des frontières « loin de toute tension », pousser les autorités syriennes à coopérer pleinement en vue de la révélation du sort des détenus libanais en Syrie et conforter les relations diplomatiques entre les deux pays.
Enfin, le chef du CPL a parlé de la loi électorale, promettant que « l'adoption d'une loi électorale plus juste, fondée sur le système proportionnel, sera notre priorité après les élections ».
M. Aoun a prononcé un discours, prenant pour point de départ des tracts distribués dans cette circonscription par ses adversaires électoraux et exhortant les électeurs « à voter contre l'invasion perse représentée par le Hezbollah, passant par le régime criminel de Damas et couverte par Michel Aoun ». Il a qualifié de tels propos de « sales mensonges », rappelant l'alliance quadripartite qui avait prévalu lors des élections de 2005, sous le slogan de protection des armes de la Résistance. « Pourquoi ont-ils fui leurs engagements ? s'est-il demandé. Parce que la Résistance a gagné la guerre en 2006 et qu'ils en ont mesuré la force ? Je n'ai jamais senti que les armes de la Résistance me menaçaient ni que je constituais une couverture à une invasion perse. Ces novices en politiques ont oublié que l'Iran se trouve à trois mille kilomètres d'ici et que sa langue est perse, non libanaise. Il est désolant de voir le niveau des inventions visant à aider la discorde à se propager ».
Le général Aoun s'est ensuite demandé si ces forces politiques « veulent préserver un état de guerre interminable avec la Syrie ». « Où sont les envahisseurs iraniens et est-ce que ceux qui se pressaient aux portes des officiers syriens ont le droit de nous juger aujourd'hui ? » a-t-il poursuivi.
M. Aoun a par ailleurs abordé le sujet de la corruption dont il accuse régulièrement la majorité actuelle. « Je vous promets des miracles dans la gestion des fonds de l'État, a-t-il dit. Les fonds gaspillés ou détournés dépassent les dizaines de milliards. » Il a également déploré que son bloc ait tenté de faire valoir des dossiers essentiels comme celui des réfugiés libanais en Israël ou des disparus de la guerre, sans résultats auprès du gouvernement. Il a mis en valeur l'importance d'un système de contrôle financier et la nécessité de séparer ce contrôle du pouvoir exécutif.
Autre thème cher à l'ancien Premier ministre : le refus de l'implantation des réfugiés palestiniens. « Nous défendrons le droit de retour et nous lutterons contre l'implantation, a-t-il martelé. Peut-être que certains acceptent l'implantation comme une réalité, d'où le fait qu'ils ne réaffirment qu'épisodiquement leur opposition. Mais qu'ont-ils fait au niveau des instances internationales ? (...) Ils invoquent la Constitution qui interdit l'implantation, mais celle-ci finira par nous être imposée si nous ne trouvons pas une autre solution. »
Abordant le sujet de la justice internationale (notamment le tribunal pour le jugement des assassins de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri), M. Aoun s'est demandé « qui a politisé la justice et l'enquête ». « Qui a causé un problème libano-libanais découlant de cette justice politisée ? a-t-il ajouté. Nous sommes pour la vérité et pour que soit révélée l'identité des véritables criminels. »
S'agissant en outre des relations libano-syriennes, le général Aoun s'est dit « fier qu'avec le Hezbollah, nous ayons une vision d'avenir par rapport à ces relations ». Il a demandé au gouvernement libanais une série de mesures dans ce cadre, notamment l'apport de toutes les preuves de la libanité des fermes de Chebaa « après que celle-ci a été confirmée par les Syriens », pour réaliser le tracé des frontières « loin de toute tension », pousser les autorités syriennes à coopérer pleinement en vue de la révélation du sort des détenus libanais en Syrie et conforter les relations diplomatiques entre les deux pays.
Enfin, le chef du CPL a parlé de la loi électorale, promettant que « l'adoption d'une loi électorale plus juste, fondée sur le système proportionnel, sera notre priorité après les élections ».
Le Courant patriotique libre (CPL) a organisé hier un grand meeting à Jbeil, dans lequel était présent le chef du parti, le député Michel Aoun, ainsi que les candidats de la liste du Bloc du changement et de la réforme dans cette circonscription.M. Aoun a prononcé un discours, prenant pour point de départ des tracts distribués...
