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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Waziri de wizaratouka

Mardi 14 avril, 13h36, mon téléphone sonne, le numéro de mon opérateur mobile s'affiche, je décroche. Une voix nasillarde me salue, je salue à mon tour en même temps qu'elle continue de me parler. Elle a un débit soutenu. Elle me dit que je ne rêve pas, que c'est la vérité. Elle ne croit pas si bien dire : cette voix, ce débit... mais oui, évidemment, je ne rêve pas, c'est Waziri, Waziri de Wizaratouka. Il m'envoie régulièrement des SMS pour me dire tout le bien qu'il me fait. Et là, il prend la peine de m'appeler, personnellement, pour m'annoncer qu'envoyer un SMS me coûtera désormais moins cher.
Tant d'attention, de générosité, vraiment, il n'aurait pas dû. Il aurait dû m'envoyer un SMS comme d'habitude, ça lui aurait coûté moins cher.

 

Karl BASSIL

« Excitoyennez »-les !

Basta, messieurs les responsables ! On s'en fiche, des élections, vous pouvez nous croire ! On s'en fout de vos belles et vaines et mensongères paroles ! Vous nous devez, à nous pauvres citoyens idiots - pour vous avoir crus -, de vous pencher sur nos problèmes quotidiens. Jeudi 15 avril 2009, tout le Liban s'est trouvé plongé dans l'eau et la boue. Pour avoir circulé à plusieurs reprises dans la région où j'habite, ce jour-là, je peux témoigner de ce que j'ai vu : des dizaines de voitures bloquées par (et dans) l'eau, les ordures qui « ruissellent » dans nos rues et des dizaines de citoyens s'escrimant à évacuer l'eau des boutiques, échoppes et autres magasins qui les font vivre ; oui, vivre, messieurs les responsables ! Où en êtes-vous de tous ces entrepreneurs ? Qui a érigé toutes ces routes « magnifiques », sans aucune inclinaison, sans aucune possibilité d'évacuation des eaux de pluie ? Pourquoi ne sont-ils pas punis ? Poursuivis ? Pourquoi ne les fait-on pas payer pour cela ? Je viens d'inventer un nouveau mot, apparenté à excommunier : excitoyenner. C'est ce qu'il faudrait faire avec tous ces entrepreneurs et consorts. Ils ne méritent pas la citoyenneté libanaise, si tant est qu'ils pensent l'exploiter pour vider les poches des citoyens.

Famille KASSAB

Waziri de wizaratoukaMardi 14 avril, 13h36, mon téléphone sonne, le numéro de mon opérateur mobile s'affiche, je décroche. Une voix nasillarde me salue, je salue à mon tour en même temps qu'elle continue de me parler. Elle a un débit soutenu. Elle me dit que je ne rêve pas, que c'est la vérité. Elle ne croit pas si bien...
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