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Liban

L’AUF et le ministère de la Culture célèbrent la Journée mondiale de la francophonie

Le ministère de la Culture et l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) marquent la Journée mondiale de la francophonie en organisant deux jours d'exposition et de conférences à l'Unesco. L'inauguration a eu lieu hier et les activités seront clôturées aujourd'hui en fin d'après-midi.
Hier donc dès 14 heures, l'exposition de l'Unesco a été inaugurée. Il s'agit en fait de deux expositions. Dans l'une, les universités partenaires de l'AUF tenaient des stands présentant leurs diverses filières.
Dans l'autre, des étudiants de pays bénéficiant de bourses octroyées par l'AUF leur permettant de suivre des études au Liban présentaient leurs pays. Il s'agit du Burundi, de la République de Centrafrique, de la Syrie, de la Pologne et de l'Égypte. Les stands ont été décorés grâce à l'apport des ambassades de ces pays présents à Beyrouth. Le Liban avait aussi son stand où des produits du terroir étaient exposés.
Les universités partenaires de l'AUF ayant un stand à l'Unesco sont l'Université Saint-Joseph, l'Université La Sagesse, l'Université de Balamand, l'Université islamique du Liban, l'Université arabe de Beyrouth, l'Université Saint-Esprit Kaslik, l'Université libanaise, l'Université antonine, l'Université libano-canadienne, l'Université de technologie et de sciences appliquées libano-française, l'Université al-Jinan, le Centre national de la recherche et du développement et l'Institut de recherche agronomique relevant du ministère de l'Agriculture.
Il y avait également un stand du campus France, bureau - situé à l'ambassade de France à la rue de Damas - consacré aux étudiants libanais qui comptent poursuivre leurs études en France.
Mme Nadia Iskandarani est chef du département de français à l'Université arabe de Beyrouth. « L'université dit-elle dispensait des cours en langues arabe et anglaise, notre département français est récent. Il a été mis en place il y a sept ans. Nous avons des partenariats avec l'Université de Provence-Aix-Marseille I et avec l'Université de Bourgogne », a-t-elle expliqué mettant l'accent sur les échanges entres les étudiants et les professeurs libanais et français.

Appellation d'origine contrôlée
La conférence de l'après-midi avait pour thème « le label géographique au Liban ». Elle a été donnée par Dina Fahs Wehbé, experte juridique auprès du ministère de l'Économie et du Commerce. Dans un bref entretien avec L'Orient-Le Jour, elle a expliqué que « le label géographique est un signe qu'on met sur les produits ayant une origine géographique déterminée ; c'est l'appellation d'origine contrôlée qui donne une valeur ajoutée au produit ». « Elle est importante aussi bien pour le consommateur qui obtient un produit de qualité que pour le producteur qui a une valeur ajoutée à son produit, notamment sur le plan de l'exportation », a-t-elle dit.
« L'appellation d'origine contrôlée est importante pour le pays, c'est un moyen de combattre la contrefaçon, de promouvoir les produits typiques et d'améliorer le développement rural », a ajouté Mme Wehbé. Elle a souligné qu'il « existe un projet de loi, relatif à l'appellation d'origine contrôlée, qui a été adopté par le Conseil des ministres et qui devrait être adopté par le Parlement pour qu'il entre en vigueur ».
Elle a également expliqué que « pour obtenir une appellation d'origine contrôlée, il faut qu'un groupement de producteurs qui forment 50 % des producteurs et dont le travail constitue 50 % de la production déposent une demande auprès du ministère de l'Économie et du commerce ».
Au ministère, il existe 47 produits déjà classés et qui attendent la promulgation de la loi : il y a, entre autres, le verre soufflé de Sarafand, la terre cuite de Rachaya el-Fakhar, le debs d'Iklim el-Kharroub, les pêches de Bickfaya, les pommes de Kfradebiane, les produits laitiers de Chtaura et de Taanayel, les bananes de Damour, les cerises de Arsale...
Le stand du Liban offrait des produits du terroir pour la dégustation : huile d'olive de Bayno, huile d'olive de Koura, savon de Tripoli, thym de Zaoutar et vin de Ksara.
Il y avait également toutes sortes de biscuits, maamouls et petits-fours, confectionnés par les femmes de Aley et du Chouf pour le compte d'une association baptisée « Women's Renaissance Gathering ». Les biscuits fabriqués à l'ancienne sont vendus dans divers supermarchés de Beyrouth et permettent aux 72 femmes qui les confectionnent de se faire de l'argent tout en restant chez elles.

Suivre des études au Liban
Pour les autres stands, il y avait notamment le stand du Burundi, tenu par un étudiant de Bujumbura, Isaïe Nizigiyimana, qui suit un master II en sciences économiques à l'USJ.
Isaïe, qui devrait passer seize mois au Liban, a indiqué à L'Orient-Le Jour que « le Liban est le premier pays qu'il visite hormis les pays africains » et que « ça a été difficile de s'adapter au quotidien ».
Une fois ses études terminées, Isaïe compte travailler dans le cadre universitaire au Burundi afin de pouvoir transmettre son savoir à ses compatriotes.
Trois jeunes filles, Noha d'Alexandrie et Marine et May du Caire, tiennent le stand de l'Égypte. Grâce à des bourses octroyées par l'AUF, chaque année deux étudiants égyptiens peuvent suivre le master II en sciences politiques à l'USJ, explique l'une d'elles qui rédige son mémoire et qui passe sa deuxième année à Beyrouth. Toutes les trois veulent se lancer dans la diplomatie et estiment que leur séjour au Liban leur permet de se familiariser avec la vie politique.
Mishab Rassoul étudiant syrien, originaire de Homs, suit des études d'un an à l'Université libanaise. Il prépare un master en télécommunications. C'est le cas également de Bremond Henri Emmanuel, ingénieur de Centrafrique.
Aujourd'hui, une conférence ayant pour thème « francophonie, formation et marché du travail » sera donnée. Les prix des meilleurs blogs francophones et des meilleurs courts métrages francophones seront distribués. La clôture sera marquée par des chants français entonnés par la chorale d'enfants la Chanterie de Beyrouth.
Hier donc dès 14 heures, l'exposition de l'Unesco a été inaugurée. Il s'agit en fait de deux expositions. Dans l'une, les universités partenaires de l'AUF tenaient des stands présentant leurs diverses filières. Dans l'autre, des étudiants de pays bénéficiant de bourses octroyées par l'AUF leur permettant de...

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