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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Les embouteillages, un fait accompli

Communs à toutes les grandes capitales, les embouteillages ont toujours fait partie de nos caractéristiques nationales. Seulement, à la vue de l'autoroute, nous avons eu un même réflexe, celui de brandir le téléphone portable et de la filmer. En effet, automobilistes, chauffeurs de bus, de taxi et camionneurs se sont retrouvés sur la chaussée, leurs véhicules à l'arrêt, à se demander ce qu'il se passait plus loin, sans pouvoir apercevoir l'extrémité de la file. Même un ambassadeur y était coincé. En raison du sommet qui s'est déroulé dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les principaux axes routiers ont été coupés, bloquant ainsi la circulation en direction de Beyrouth pendant plus deux heures. En partie remis en cause par l'attentat de Miyé Miyé au même moment, les conséquences du sommet ont fini par souligner, une fois de plus, la difficulté étouffante qui accompagne nos déplacements quotidiens, à l'allée comme au retour, à toute heure de la journée et quel que soit le chemin pris. Entre les chantiers, les réunions ministérielles et les excuses tardives, la circulation, elle, semble aller à l'encontre de toute promesse électorale.

Sybille BADRUDDIN

Remercions le Seigneur !

Tout au long de ma vie, depuis mon enfance jusqu'à ce jour tu me répètes toujours cette phrase : remercions le Seigneur, « nochkor Allah ».
Elle fut ma devise comme elle a été la tienne, maman. Malgré les épreuves par lesquelles tu as passé et tu passes encore, tu n'as jamais failli à cette promesse : remercier le Seigneur pour tout ce qu'Il t'offre, les bonnes choses comme les plus dures des épreuves.
C'est toujours avec une extrême sérénité, maman, que tu accueilles les épreuves de ta vie et avec un cœur déchiré, tu souris à la vie. Ton sourire est rayonnant, malgré les larmes qui coulent parfois sur tes joues. À travers tes larmes, dans ton regard on  lit une résignation, une acceptation. Tu acceptes les défis de la vie même si tu trouves difficile ce par quoi tu passes... Il t'arrive, bien sûr, de flancher, très souvent, mais tu te relèves toujours, « nochkor Allah » !
Tu m'as appris à ne jamais me laisser aller, tu m'as appris à accepter les choses que je ne peux changer, à prier et à ne jamais baisser les bras. Il y a des situations parfois trop difficiles à vivre, mais un mot de toi, allège mes épaules de tout ce poids. Ta sérénité est communicante, ta force contagieuse.
Tu m'as appris à aimer et à donner, sans rien demander en retour, à donner sans compter.
Ton amour du prochain est sans faille, ton amour pour Dieu sans limite.
Ta confiance dans la vie, dans l'amour, en Dieu est infaillible.
Tu es admirable maman.
Tu m'as appris à rester forte, toi qui plie sous le poids des années et de la souffrance.
Je ne sais pas comment tu fais pour rester debout. Tu es un modèle exceptionnel pour moi.
Comme toi hier, aujourd'hui à mon tour, j'apprends à mon fils l'amour : l'amour de donner, de servir et d'aider. Plus que moi aujourd'hui et malgré son jeune âge, son bagage est bien riche! Son amour pour le prochain, son sens du devoir, la gratuité de ses gestes, il les tient de toi maman. C'est bien grâce à toi qu'il est ce qu'il est aujourd'hui et je t'en remercie.
Un modèle de mère, un modèle de grand-mère. Nochkor Allah ! Merci d'être ce que tu es maman. Merci de veiller sur nous, même à distance : c'est vrai que la séparation ne ternit jamais l'amour maternel. Nochkor Allah ! Je remercie le Bon Dieu. Bonne fête des Mères, maman.

Nicole ABDUL-MASSIH

Compère et commère

À trois mois des élections législatives, un parfum de discours de tous les arômes se fait de plus en plus sentir, émanant tantôt de Compère et tantôt de Commère promettant le meilleur avenir pour le pays. Ainsi, le premier vous offre et vous garantit  tout un programme sur le déroulement d'une panoplie de promesses. Mais  grâce à son passé, il ne pourra, bien sûr, rien exécuter. QuanT au second, connu pour sa franchise, il ne peut s'empêcher de parler mais n'accomplira certainement pas son devoir. D'autres candidats, et au nom du changement, se veulent  plutôt centristes, mais  semblent  avoir honte d'exister, n'osant pas s'allier à qui que ce soit et se contentent d'être présidents d'honneur. Quant à l'avenir politique du pays, si les urnes sont censées tracer notre choix et notre avenir, il est toutefois regrettable de voir certains changer d'avance la règle du jeu démocratique et considérer, grâce à leurs armes, que la minorité peut gouverner, refusant d'avance une paix qu'ils considèrent comme un processus de diabolisation.
Chaque électeur, dans ce climat de défi, a le droit de se demander pour qui et pour quoi voter du moment que la même caste politique va revenir, pour nous imposer un nouveau statu quo, et surtout une accumulation de dettes de plus en plus très difficile à rembourser.
De grâce, cessez pour une fois vos querelles tribales, messieurs ! Faites acte de candidature, comme cela se passe dans d'autres pays démocratiques, et pour une fois sur base d'un programme sur lequel le citoyen pourra vous juger.

Antoine SABBAGHA
Les embouteillages, un fait accompliCommuns à toutes les grandes capitales, les embouteillages ont toujours fait partie de nos caractéristiques nationales. Seulement, à la vue de l'autoroute, nous avons eu un même réflexe, celui de brandir le téléphone portable et de la filmer. En effet, automobilistes, chauffeurs de bus, de taxi et...

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