Au mois de juin prochain se dérouleront au Liban les élections pour le renouvellement de la Chambre des députés. Ce choix historique va marquer notre vie, car de la libre décision de l'électorat dépend le futur de notre pays.
Il faudra tout d'abord choisir entre un Liban indépendant, libre de ses idées et de ses opinions, et un groupe sectaire qui parle de briser les bras des adversaires récalcitrants. Une partie de ce groupe impose le port du voile à toutes les femmes sans distinction de race ou de religion. Et surtout il parle de l'élimination de toute possibilité de diversité d'opinions sur base d'un processus décidé à l'avance par leur sponsor.
Il s'agit de choisir entre le modernisme et l'obscurantisme, entre l'arbitraire et la liberté.
Citoyens du Liban, nous avons passé des dizaines d'années à lutter pour récupérer notre indépendance. Voilà qu'une poignée de Libanais liés à des courants non libanais veulent nous faire retourner en arrière et lier notre sort au leur.
Le Liban ne veut pas redevenir le champ de bataille du Moyen-Orient, et le dernier morceau du territoire national, que sont les fermes de Chebaa, ne pourra être libéré que par la négociation.
Si l'Iran et la Syrie ont des problèmes à régler avec l'Amérique ou l'Arabie saoudite, ce n'est pas au Liban qu'ils pourront trouver la solution à leurs problèmes. Les armes doivent rester l'apanage de l'armée nationale ; elles doivent être interdites à tous les Libanais et Palestiniens, à quelque parti qu'ils appartiennent. Le temps des milices est révolu et la paix doit renaître.
Des sanctions sévères doivent être prises contre les perturbateurs, de quelque bord qu'ils soient. Nous voulons que les va-t'en guerre n'aient plus de place dans notre pays et que leur défaite électorale soit, pour les générations futures, un exemple et une leçon. La seule politique au Liban doit être désormais la paix et l'amour sous l'égide du président Michel Sleiman.
Peuple libanais, ton destin est entre tes mains et tes adversaires sont nombreux et implacables. Ne laissons pas échapper cette unique occasion de retrouver enfin notre stabilité dans un pays ouvert à tous ses fils.
Raymond NAHAS
Il faudra tout d'abord choisir entre un Liban indépendant, libre de ses idées et de ses opinions, et un groupe sectaire qui parle de briser les bras des adversaires récalcitrants. Une partie de ce groupe impose le port du voile à toutes les femmes sans distinction de race ou de religion. Et surtout il parle de l'élimination de toute possibilité de diversité d'opinions sur base d'un processus décidé à l'avance par leur sponsor.
Il s'agit de choisir entre le modernisme et l'obscurantisme, entre l'arbitraire et la liberté.
Citoyens du Liban, nous avons passé des dizaines d'années à lutter pour récupérer notre indépendance. Voilà qu'une poignée de Libanais liés à des courants non libanais veulent nous faire retourner en arrière et lier notre sort au leur.
Le Liban ne veut pas redevenir le champ de bataille du Moyen-Orient, et le dernier morceau du territoire national, que sont les fermes de Chebaa, ne pourra être libéré que par la négociation.
Si l'Iran et la Syrie ont des problèmes à régler avec l'Amérique ou l'Arabie saoudite, ce n'est pas au Liban qu'ils pourront trouver la solution à leurs problèmes. Les armes doivent rester l'apanage de l'armée nationale ; elles doivent être interdites à tous les Libanais et Palestiniens, à quelque parti qu'ils appartiennent. Le temps des milices est révolu et la paix doit renaître.
Des sanctions sévères doivent être prises contre les perturbateurs, de quelque bord qu'ils soient. Nous voulons que les va-t'en guerre n'aient plus de place dans notre pays et que leur défaite électorale soit, pour les générations futures, un exemple et une leçon. La seule politique au Liban doit être désormais la paix et l'amour sous l'égide du président Michel Sleiman.
Peuple libanais, ton destin est entre tes mains et tes adversaires sont nombreux et implacables. Ne laissons pas échapper cette unique occasion de retrouver enfin notre stabilité dans un pays ouvert à tous ses fils.
Raymond NAHAS
Au mois de juin prochain se dérouleront au Liban les élections pour le renouvellement de la Chambre des députés. Ce choix historique va marquer notre vie, car de la libre décision de l'électorat dépend le futur de notre pays.Il faudra tout d'abord choisir entre un Liban indépendant, libre de ses idées et de ses opinions, et...
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