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Culture - Correspondance

Le Centre Kennedy lance le festival des arts arabes

Le Centre Kennedy, haut lieu des arts scéniques, a donné, en grande pompe, le coup d'envoi d'Arabesque, un festival célébrant à Washington les arts arabes.
Quatre ans de préparation et un budget de 10 millions de dollars pour cet événement regroupant le haut de gamme des planches du Machrek et du Maghreb, dans un souci d'ouverture aux autres cultures et pour une meilleure compréhension entre les peuples. C'est ce qu'a déclaré le président du Centre Kennedy, Michael Kaiser, lors de la cérémonie inaugurale qui a donné à voir un échantillonnage des manifestations programmées durant trois semaines, dont une partie est ouverte gratuitement au public.
En lever de rideau, des voix pures, celles des 100 enfants de la Chorale de la joie syrienne, annonciatrices d'intentions purifiées, puis ce fut l'Orchestre philharmonique de Qatar, nouvellement créé, qui a interprété une composition de Marcel Khalifé, lequel a été acclamé en finale lorsqu'il a chanté avec le quartette al- Mayadine un poème de Mahmoud Darwich.  Un autre moment également symbolique, venu celui-là d'Oman: l'appel à la prière par une très belle voix de muezzin, prière visualisée par une gestuelle mise au point par la chorégraphe américaine Debie Allen. Ces créations illustrent parfaitement le but de ce festival, à savoir que «la meilleure connaissance d'un peuple se fait à travers sa culture».

800 artistes de 22 pays arabes
Le Centre Kennedy (une salle d'opéra, une salle de concert, une salle de théâtre et quatre espaces pour différentes performances) est à saluer pour cette initiative de grande envergure (présentée en coopération avec la Ligue arabe), qui accueille plus de 800 artistes de 22 pays arabes et qui met à leur disposition toute son impressionnante infrastructure, scénique et culturelle. Une occasion en or pour ces pays de révéler, ici, leurs expressions musicale, chorégraphique, théâtrale, artisanale et picturale. Et, parallèlement aux arts de la scène, le public pourra donc faire connaissance avec leurs beaux-arts à travers des expositions et des installations. Une même langue, mais une région diversifiée, dont le pouls est pris sur les planches et sur les cimaises.
Le Liban sera omniprésent à ce festival. Outre la troupe Caracalla, Marcel et Rami Khalifé, on retrouvera les artistes suivants : Elmaz Abinader et le Country of Origin Band  dans un one-women-show, l'artiste Lara Baladi, la chanteuse Rima Kcheich, le groupe musical de Simon Shaheen, qui  célébrera l'âge d'or de la musique arabe. De même, des articles «faits-main», «in Lebanon», participeront à une exposition artisanale.
Quatre ans de préparation et un budget de 10 millions de dollars pour cet événement regroupant le haut de gamme des planches du Machrek et du Maghreb, dans un souci d'ouverture aux autres cultures et pour une meilleure compréhension entre les peuples. C'est ce qu'a déclaré le président du Centre Kennedy, Michael Kaiser, lors de la...
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