Je tiens à préciser tout d'abord que je ne suis pas un professionnel de la politique ni un chercheur ou un journaliste spécialisé. Je ne connais pas les intentions des responsables palestiniens ni leur but, mais vivant dans cette région du monde, j'observe, je lis et je note.
Dans un article publié en février 1994 par la journaliste israélienne Tanya Reinhart dans le Yediot Aharonot, on pouvait lire les intentions des hommes politiques israéliens de l'époque : Sharon, Barak et autres. Elle écrivait :
« Depuis le début, on peut identifier deux conceptions sous-jacentes d'Oslo. La première est que ce processus peut réduire le coût de l'occupation grâce à un régime palestinien fantoche, avec Arafat dans le rôle du policier en chef responsable de la sécurité d'Israël. L'autre est que le processus doit déboucher sur l'écroulement d'Arafat et de l'OLP. L'humiliation d'Arafat, sa capitulation de plus en plus flagrante conduiront progressivement à la perte de son soutien populaire. L'OLP va s'effondrer ou succomber à des luttes internes. La société palestinienne va ainsi perdre sa direction politique et ses institutions, ce qui constituera un succès car il faudra du temps aux Palestiniens pour se réorganiser. Et il sera plus facile de justifier la pire oppression quand l'ennemi sera une organisation islamiste fanatique. C'est la seconde option qui semble l'emporter. »
L'équation est simple. Remplacez le nom d'Arafat par celui de Abbas, ajoutez le refus du Hamas de reconnaître l'OLP comme représentant du peuple palestinien, vous retrouvez le résultat obtenu en janvier 2009 : absence d'un pouvoir politique central (deux gouvernements, Parlement inexistant) et conflits internes parfois dans le même camp, émergence de groupes islamiques fanatiques, suivie de massacres et bombardements accablants.
Il ne reste plus aux Israéliens qu'à remercier les Palestiniens de les avoir aidés à exécuter leur projet présenté il y a 15 ans.
Ibrahim Najib NAJJAR
Dans un article publié en février 1994 par la journaliste israélienne Tanya Reinhart dans le Yediot Aharonot, on pouvait lire les intentions des hommes politiques israéliens de l'époque : Sharon, Barak et autres. Elle écrivait :
« Depuis le début, on peut identifier deux conceptions sous-jacentes d'Oslo. La première est que ce processus peut réduire le coût de l'occupation grâce à un régime palestinien fantoche, avec Arafat dans le rôle du policier en chef responsable de la sécurité d'Israël. L'autre est que le processus doit déboucher sur l'écroulement d'Arafat et de l'OLP. L'humiliation d'Arafat, sa capitulation de plus en plus flagrante conduiront progressivement à la perte de son soutien populaire. L'OLP va s'effondrer ou succomber à des luttes internes. La société palestinienne va ainsi perdre sa direction politique et ses institutions, ce qui constituera un succès car il faudra du temps aux Palestiniens pour se réorganiser. Et il sera plus facile de justifier la pire oppression quand l'ennemi sera une organisation islamiste fanatique. C'est la seconde option qui semble l'emporter. »
L'équation est simple. Remplacez le nom d'Arafat par celui de Abbas, ajoutez le refus du Hamas de reconnaître l'OLP comme représentant du peuple palestinien, vous retrouvez le résultat obtenu en janvier 2009 : absence d'un pouvoir politique central (deux gouvernements, Parlement inexistant) et conflits internes parfois dans le même camp, émergence de groupes islamiques fanatiques, suivie de massacres et bombardements accablants.
Il ne reste plus aux Israéliens qu'à remercier les Palestiniens de les avoir aidés à exécuter leur projet présenté il y a 15 ans.
Ibrahim Najib NAJJAR
Je tiens à préciser tout d'abord que je ne suis pas un professionnel de la politique ni un chercheur ou un journaliste spécialisé. Je ne connais pas les intentions des responsables palestiniens ni leur but, mais vivant dans cette région du monde, j'observe, je lis et je note.Dans un article publié en février 1994 par la journaliste...
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