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Ramy Zein récompensé pour « Les ruines du ciel »

Le prix Phénix a été décerné au siège de la Banque Audi-Saradar (Bab Idriss) à l’écrivain libanais Ramy Zein pour son livre Les ruines du ciel, paru aux éditions Arléa. Une occasion pour le ministre des Déplacés, Raymond Audi, de réitérer son attachement à la francophonie et à toutes les initiatives qui en découlent. « La francophonie n’est pas une coquille vide, a affirmé Audi, ni un concept dépassé… Quant au livre, qui est au centre de notre préoccupation, il est cet outil indispensable pour la diffusion de la pensée et pour l’éducation des générations futures. » Après avoir rappelé que Beyrouth fera face en 2009 à deux événements majeurs dans sa vie culturelle (les Jeux de la francophonie et le statut de Capitale du livre), Raymond Audi a passé la parole à Alexandre Najjar qui a fait une petite rétrospective du prix Phénix, né en France il y a treize ans et devenu désormais une tradition. Najjar a ensuite présenté Ramy Zein, évoquant sa bibliographie, notamment le Dictionnaire de la littérature libanaise de langue française. Qualifiant Zein de « figure majeure de la littérature française», le responsable du prix Phénix a poursuivi : « Si le roman Les ruines du ciel nous plonge dans l’Irak actuel, Ramy Zein a su par sa plume transcender les a priori et les préjugés d’ordre politique pour atteindre une dimension humaniste. Une preuve qu’on peut encore dans cette région du Moyen-Orient faire sa propre résistance par l’écriture. » Alexandre Najjar a, par ailleurs, mis l’accent sur le style, la maîtrise de la langue, ainsi que le parcours riche de l’auteur, qui a su cependant rester modeste. C’était enfin au tour de Ramy Zein de prendre la parole avant de se voir remettre le prix en espèces ainsi que la médaille de la monnaie de la ville de Paris. L’écrivain s’est dit confus et honoré de prendre la place qu’avait occupé il y a trois ans Chérif Majdalini pour son roman L’histoire de la Grande Maison et de succéder à une liste d’hommes de lettres prestigieux. En reprenant la citation de Le Clézio, « L’écrivain est un être qui doute en permanence », Ramy Zein a insisté sur l’importance du mécénat éclairé qu’a institué la Banque Audi et qui réconforte, rassure et aide les écrivains à aller de l’avant . « L’art ne peut vivre d’amour et d’eau fraîche », a-t-il dit. Il a ensuite affirmé « qu’il n’y a pas de recul de la francophonie au Liban, mais un recul du livre. C’est pourquoi je remercie Alexandre Najjar pour son combat continu pour la cause du livre dans sa revue L’Orient Littéraire. » Et de conclure : « La littérature est le meilleur mode de connaissance du monde, car elle donne à sentir et à toucher ce monde. »
Le prix Phénix a été décerné au siège de la Banque Audi-Saradar (Bab Idriss) à l’écrivain libanais Ramy Zein pour son livre Les ruines du ciel, paru aux éditions Arléa. Une occasion pour le ministre des Déplacés, Raymond Audi, de réitérer son attachement à la francophonie et à toutes les initiatives qui en découlent. « La francophonie n’est pas une coquille vide,...