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Basket-ball NBA : les surprises des Spurs

Les arrières des Spurs : sachant qu’à 32 ans, Duncan fait toujours du Duncan dans la raquette, c’est à l’extérieur que cela se joue pour San Antonio. Et là, Gregg Popovich a eu la bonne surprise de voir les jeunes assurer pendant les absences de Tony Parker et Manu Ginobili. Présent en NBA depuis 2002, le meneur-arrière Roger Mason Jr avait réussi ses premiers cartons la saison dernière à Washington, à 27 ans, mais rien qui n’annonçait ses 14,8 points cette saison (43/82 à trois points !), et surtout sa capacité à sentir et à bonifier l’exigeant jeu des Spurs. Quant à George Hill, meneur puissant et valeureux, il a monté son côté all-around (13,4 points, 4,1 rebonds, 3,6 passes) durant les trois semaines sans TP. « Ça nous offre beaucoup d’options avec le retour des blessés », se réjouit « Pop », qui pourrait réduire le temps de jeu des ailiers (Bowen, Udoka) pour faire de la place à tout le monde. C’est d’ailleurs l’arrrière Michel Finley qui a débuté à l’aile samedi contre Houston. « Que Tony et Manu focalisent l’attention est bon pour nous », résume Mason Jr. Nicolas Batum : si le Normand avait été placé dans le cinq majeur par l’entraîneur des Blazers, c’était surtout pour des raisons tactiques, Travis Outlaw offrant tout son sel en sortie de banc. Mais le rookie a su mériter sa place en ajoutant de bonnes performances offensives (15 points à 6/9 en 22’ contre Miami le 26 novembre, 12 points à 5/8 en 20’ le 28) à son implication défensive. Il a même dépassé les 30 minutes en un match pour la première fois de la saison dimanche contre Detroit, rien que ça. Résultat, le retour du titulaire habituel Martell Webster, qui doit avoir lieu cette semaine, a relancé les rumeurs nées cet été d’un départ d’Outlaw. Portland l’aurait proposé à Memphis contre le meneur Mike Conley Jr, qui avait atteint la finale NCCA avec le pivot des Blazers Greg Oden, son ami d’enfance. Et si rien n’indique que cette transaction soit en cours de finalisation, elle illustre bien le nouveau statut de Batum, que personne n’imagine plus en NBDL. Chauncey Billups : il revit depuis son retour à Denver, sa ville natale, où il a effectué toutes ses études. Le MVP de la finale 2004, déjà passé par les Nuggets en 1999, a projeté sa nouvelle équipe à la deuxième place à l’Ouest et en tête de la division Midwest, ex aequo avec Portland, grâce à 11 victoire en 14 matches depuis son arrivée le 3 novembre. Inattendu, son échange contre Allen Iverson correspond en fait à une certaine logique, voire avait été préparé. « Il a passé l’été avec nous et il nous chambrait sur notre incapacité à gagner un titre. Maintenant, c’est à nous de le chambrer en lui demandant de nous y mener », a révélé le joueur dès l’arrivée de son entraîneur George Karl, ravi d’avoir enfin « un chef d’orchestre, un gars capable de défendre et d’aérer notre jeu ». C’est justement en termes de défense collective – secteur dans lequel il faisait merveille avec Detroit – que la plus-value est la plus importante. « L’équipe a beaucoup de contreurs. À moi d’orienter les joueurs vers eux en la ligne de fond pour avoir des balles de contre-attaque », avait prévenu Billups. Les mauvaises Shawn Marion : difficile d’exister à côté du génial Dwyane Wade. Pourtant, les autres arrières de Miami y parviennent tant bien que mal, le meneur rookie Mario Chalmers en apportant son punch, les remplaçants Chris Quinn et Daequan Cook en shootant dès que possible. Pour les ailiers, c’est plus difficile car l’absence totale de pivot capable – Joël Anthony n’a aucun jeu offensif – les oblige à compenser, à chercher continuellement le rebond offensif et l’attaque du cercle en deux ou trois pas. Parce qu’il a le tir dans la peau, le n° 2 de la Draft Michael Beasley arrive à surnager. Pareil pour Udonis Haslem car il est un intérieur de formation. Mais Shawn Marion (11,7 points contre 18,2 en carrière), lui, a toujours navigué entre deux eaux. Or, il n’a plus ni meneur organisateur ni intérieur fixateur comme à Phoenix. D’où une impression de naviguer dans le vide et de tristes moments, comme cet « air ball » balancé contre... Phoenix alors que « Matrix » était seul à trois points. Comme pas hasard, la rumeur d’un transfert de Marion vient d’être lancée par le Boston Globe. Amare Stoudemire : un joueur tournant à 22 points et 8 rebonds peut-il décemment être une mauvaise surprise ? Oui – quand il tournait à 25 points et 9 rebonds la saison précédente. En fait, il faut avoir vu jouer Stoudemire récemment pour comprendre. L’intérieur de Phoenix force plus qu’il ne le faisait auparavant, luttant contre des défenses resserrées par la présence inamovible près du cercle de Shaq O’Neal, lequel n’est pas venu en Arizona pour être le David Robinson de Tim Duncan, à savoir un tuteur en retrait. Peu imaginaient en fait que le « Big Cactus » resterait à un tel niveau (15 points, 8,5 rebonds) à 36 ans, et probablement pas Stoudemire, qui joue de plus en plus comme un ailier fort pur, et non en alternant jeu dos et face au cercle. « J’ai travaillé très dur cet été pour passer un cap, pour rejoindre la catégorie des D-Wade, LeBron (James) et Dwight (Howard). Or là, je suis un peu frustré. Je veux montrer à toute la Ligue et au monde que je me suis amélioré », déplore-t-il. Luol Deng : quand tout allait bien à Chicago, Luol Deng, jeune et grand (2,06 m) ailier ultracomplet passé (un an seulement) par la fameuse Université de Duke sous les ordres de Coach K, était considéré comme un All Star en puissance. La saison dernière, quand les Bulls ont plongé, le leader de la sélection britannique est resté à peu près au niveau (18,8 points et 7,1 rebonds en 2006-2007, 17 points et 6,3 rebonds en 2007-2008) à défaut de progresser. Mais cette fois, le joueur d’origine soudanaise lâche prise. Après avoir perdu la mire lors des onze premiers matches (13,1 points à 39 %, contre 48 % en carrière), il en a manqué trois avec des adducteurs douloureux puis est passé par le banc à son retour. « Il doit être plus agressif, plus consistant. Luol est une part importante de notre projet et on a besoin qu’il soit efficace », rappelle le coach Vinny Del Negro. Même s’il se relance, Deng ne devrait plus être en tout cas le leader des Bulls, rôle dévolu à Derrick Rose. Les Lakers se confortent en tête du championnat Les Los Angeles Lakers ont battu les Toronto Raptors, 112-99, remportant ainsi leur septième victoire consécutive, qui conforte leur position en tête du championnat de basket de la NBA avec 14 victoires pour une seule défaite. Les Lakers ont été portés par Pau Gasol et Kobe Bryant, qui ont marqué respectivement 24 et 23 points. Anthony Parker a réalisé la meilleure performance des Raptors, avec 19 points, tandis que cinq de ses coéquipiers franchissaient également la barre des dix points.
Les arrières des Spurs : sachant qu’à 32 ans, Duncan fait toujours du Duncan dans la raquette, c’est à l’extérieur que cela se joue pour San Antonio. Et là, Gregg Popovich a eu la bonne surprise de voir les jeunes assurer pendant les absences de Tony Parker et Manu Ginobili. Présent en NBA depuis 2002, le meneur-arrière Roger Mason Jr avait réussi ses premiers cartons la...