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Avenir sombre pour Queiroz après l’humiliation brésilienne

Le Brésil a atomisé le Portugal 6-2 mercredi en match amical. Trois mois après son arrivée à la tête de la « selecçao », l’avenir de l’entraîneur national Carlos Queiroz semble fortement compromis après la lourde défaite du Portugal, mercredi soir en match amical, face au Brésil sur un score historique de 6 à 2. « Le Mondial ? Seulement sans Queiroz » : le titre de Correio da Manha, premier tirage de la presse portugaise, est sans appel, mais résume tous les commentaires jeudi après l’« humiliation » subie à Brasilia par la sélection, qui n’avait pas encaissé six buts depuis 1955. Depuis le départ l’été dernier du Brésilien Luiz Felipe Scolari pour Chelsea, l’équipe du Portugal a accumulé les contre-performances, s’éloignant à chaque match un peu plus de son objectif de qualification pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud. Sur 12 points possibles lors des quatre premières rencontres, elle n’en a pris que 5 et se retrouve troisième du groupe 1. Le début de l’ère Queiroz a certes été marqué par une victoire (5-0), en match amical, sur les îles Féroé, le 20 août. Mais, ensuite, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ne sont parvenus à s’imposer que devant la modeste île de Malte (4-0), concédant deux matches nuls (0-0) – face à la Suède, à l’extérieur, mais surtout face à l’Albanie, à domicile – et encaissant devant le Danemark leur première défaite (2-3) à domicile en phase de qualification pour un Mondial depuis 15 ans. De « mauvais » à « horribles » À l’époque, le match perdu (3-1) face à l’Italie, le 24 février 1993, avait coûté au Portugal son billet pour la Coupe de monde de 1994. Son entraîneur, un certain... Carlos Queiroz, avait alors quitté le pays en rupture avec les instances du football portugais, dont il disait qu’il fallait en « balayer toute la saleté ». Quinze ans plus tard, la brouille semblait avoir été oubliée quand, en juillet dernier, le président de la Fédération nationale de football Gilberto Madail avait salué « le retour au pays de l’enfant prodige », qui promettait de « faire de l’excellence une routine ». En début de semaine encore, « le Professeur », comme les Portugais l’ont surnommé, multipliait les déclarations optimistes, voyant dans la rencontre amicale avec le Brésil « une excellente occasion d’exalter l’esprit de la sélection ». Le résultat, estimait hier l’éditorialiste du quotidien sportif Record, c’est que « l’équipe ne fonctionne pas, le message ne passe pas, le football joué ne nous emmène nulle part ». « Et comme cela se passe avec tous les autres entraîneurs, celui-là devra aussi répondre de ses résultats. Et comme ils sont passés de “mauvais” à “horribles”, il semble clair que le 28 mars prochain, lors de la confrontation à domicile avec la Suède, seront en cause non seulement le maintien du Portugal dans la course pour le Mondial, mais aussi un autre maintien... » Mais pour Correia da Manha, il y a urgence : « Queiroz croit que le Portugal sera au Mondial. Nous aussi. Mais sans lui ! »
Le Brésil a atomisé le Portugal 6-2 mercredi en match amical.
Trois mois après son arrivée à la tête de la « selecçao », l’avenir de l’entraîneur national Carlos Queiroz semble fortement compromis après la lourde défaite du Portugal, mercredi soir en match amical, face au Brésil sur un score historique de 6 à 2.
« Le Mondial ? Seulement sans Queiroz » : le...