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RD Congo La rébellion annonce un retrait partiel La rébellion aux abords de deux villes de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé hier le retrait de ses troupes de 40 km sur le front nord pour donner « une chance à la paix ». Toutefois, ce retrait ne concerne pas le front le plus sensible, celui situé à une dizaine de kilomètres de Goma, ville d’un demi-million de personnes et capitale de la province du Nord-Kivu. Par ailleurs, selon la Monuc, des combats ont éclaté hier entre l’armée et des miliciens Maï-Maï progouvernementaux à une vingtaine de km au nord de Kanyabayonga. « Furieux » de cet incident, « des militaires ont commencé à s’en prendre à la population » dans les localités voisines de Kirumba et Kayna, a-t-il raconté, faisant état de pillages commis par des soldats. Rwanda L’ancien témoin-clé du juge Bruguière disculpe Rose Kabuye Un témoin-clé dans l’enquête française sur l’attentat contre l’avion du président rwandais Habyarimana en 1994 a disculpé hier Rose Kabuye, une proche de l’actuel chef de l’État Paul Kagame, arrêtée dans le cadre de ce dossier et présentée aujourd’hui aux juges français. Josué Ruzibiza a été un des témoins principaux du juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière dans son enquête sur cet attentat, élément déclencheur du génocide des Hutus contre les Tutsis. M. Ruzibiza, qui se déclare aujourd’hui victime de « manipulations politiques », a déclaré se « désolidariser » du juge Bruguière. CIJ La plainte de la Croatie contre la Serbie pour génocide est recevable La Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye s’est déclarée hier compétente pour juger une plainte de la Croatie qui accuse la Serbie de génocide pendant la guerre de 1991-1995. Les juges ont rejeté certaines « exceptions préliminaires », c’est-à-dire les objections de la Serbie à un examen du fond du dossier. D’autres seront prises en compte lors de l’examen du dossier sur le fond. « La Cour fixera ultérieurement les dates pour les procédures », a indiqué la présidente Higgins. États-Unis Obama veut s’engager dans les discussions sur le réchauffement climatique Barack Obama a promis hier de « s’engager énergiquement » dans des discussions sur le changement climatique et affirmé que le déni ne pouvait plus être une réponse acceptable au réchauffement des températures de la planète. M. Obama a souligné qu’il ferait des choix nouveaux sur cette question lorsqu’il prendrait ses fonctions le 20 janvier. Il a aussi adressé ce message directement aux délégués de la conférence annuelle sur le climat qui se tiendra sous l’égide de l’ONU du 1er au 12 décembre en Pologne. Parallèlement, il s’est déclaré décidé à « renforcer les relations avec les alliés » de l’OTAN et à « résoudre ensemble les défis globaux ». France Royal dénonce la constitution d’un « front » contre elle au PS L’ex-candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, a dénoncé hier la constitution d’un « front » parmi ses rivaux au PS pour l’empêcher d’accéder à la direction du parti, qui sera soumise demain au vote des militants. « Ce front, il existe, bien sûr. On le voit bien », a déclaré Mme Royal sur la radio France Inter, alors qu’on l’interrogeait sur le ralliement lundi du maire de Paris Bertrand Delanoë à la candidature de l’ex-ministre Martine Aubry pour la direction du parti. Accusé lundi par Ségolène Royal d’avoir enfreint le « code de l’honneur politique » en appelant à voter massivement pour l’ancienne ministre de l’Emploi, le maire de Paris a répliqué hier dans un communiqué que « le sens de l’honneur, c’est défendre avec constance des convictions sincères ». Espagne Le juge Garzon renonce à son enquête sur les disparus du franquisme Le juge espagnol Baltasar Garzon a renoncé à instruire lui-même son enquête sur les disparus du franquisme en se dessaisissant hier au profit des tribunaux locaux compétents, conformément à l’avis du parquet, a-t-on appris de sources judiciaires. Dans un procès verbal de 154 pages dont l’AFP a obtenu copie, le juge Garzon constate en effet l’extinction de l’action pénale visant l’ancien dictateur Francisco Franco et 34 autres dirigeants de son régime, après avoir obtenu certification officielle de leur décès. Il en déduit que l’Audience nationale, le tribunal madrilène dont il dépend et qui est notamment chargé de juger pour toute l’Espagne les affaires de crimes contre l’humanité, « perd sa compétence ».