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Actualités - CHRONOLOGIE

Sleiman et Napoletano en parfait accord sur les dossiers locaux et régionaux ROME, d’Élie MASBOUNGI

La deuxième journée de la visite officielle du président Michel Sleiman à Rome a été marquée hier par un déjeuner de travail avec le président italien, Giorgio Napoletano, et un dîner avec le président du Conseil, Silvio Berlusconi. Au-delà des discours échangés entre le président libanais et ses hôtes, les pourparlers libano-italiens ont porté non seulement sur des questions bilatérales, mais sur les soucis communs partagés par Beyrouth et Rome sur la situation au Moyen-Orient et les moyens d’unir les efforts en vue de parvenir à une sortie de crise. Dans l’entourage du président Sleiman et des ministres qui l’accompagnent, on laissait entendre que les vues des deux parties étaient très proches notamment sur l’avenir des relations libano-syriennes et leurs effets positifs sur l’amélioration du climat politique tant au Liban que dans son environnement direct. Mêmes soucis et aussi mêmes vues sur les moyens de parvenir à une ébauche d’une solution à la crise israélo-arabe, chacun des interlocuteurs s’étant engagé à œuvrer dans un domaine différent, mais d’une manière complémentaire pour atteindre cet objectif. Lors de son entretien avec son homologue italien, le président a rendu hommage à l’Italie et « au soutien du gouvernement et du peuple italiens dans divers domaines et notamment à la participation consistante à la Finul, l’aide au développement du Liban, l’approvisionnement de l’armée libanaise dans le cadre des accords entre les deux armées et les deux pays et enfin la présence de l’Italie aux côtés du Liban pour l’aider à se relever des séquelles de l’agression israélienne de 2006 ». Le président italien a souligné l’urgence et la nécessité de poursuivre le dialogue interlibanais et de parvenir à une réconciliation véritable « qui seule permettra au Liban de poursuivre sa mission dans la région et dans le monde en tant que modèle d’intégration de toutes les communautés libanaises, modèle aussi de démocratie et de droits de l’homme ». Les questions relatives au danger du terrorisme et de toutes sortes d’extrémisme ont également été évoquées sous l’angle de la contribution du Liban à lutter contre ces deux fléaux avec ses moyens propres et le soutien international dont il pourrait bénéficier. La crise du Proche-Orient a été passée en revue et les présidents Sleiman et Napoletano ont constaté que leurs gouvernements respectifs ont des vues très proches à ce sujet, leurs opinions et convictions communes étant basées sur le respect des résolutions des Nations unies et les principes du droit international avec comme base l’initiative de paix adoptée en 2002 lors du sommet arabe de Beyrouth.
La deuxième journée de la visite officielle du président Michel Sleiman à Rome a été marquée hier par un déjeuner de travail avec le président italien, Giorgio Napoletano, et un dîner avec le président du Conseil, Silvio Berlusconi.
Au-delà des discours échangés entre le président libanais et ses hôtes, les pourparlers libano-italiens ont porté non seulement sur des questions...