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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Enfants à la rue À l’adresse de la ministre de l’Éducation, Madame, vous avez une réputation de mère de famille, d’éducatrice, de professionnelle en la matière et vous héritez d’un ministère aussi important que d’autres, sinon plus, car c’est vous qui êtes en charge de former les hommes de demain. Certaines questions et constatations me viennent à l’esprit, dont je me dois de vous faire part. Et-il permis au XXIe siècle, à l’ère de la technologie et du modernisme, et avec tous les dons et prêts que le pays reçoit, de voir encore des enfants entre 3 et 10 ans mendier dans les rues de la capitale ? N’avez-vous jamais été arrêtée par ces enfants ? N’avez-vous jamais été – en tant que mère de famille – touchée par cette situation ? Les mendiants, il y en a de tout genre ; on peut les croire ou non, les accepter ou non, mais des enfants mal fichus, mal nourris, sales, qui traînent dans les rues de la capitale et à chaque carrefour, cela n’est pas permis. Auriez-vous un plan pour y remédier ? Tous les départements sont concernés par ce phénomène. Ces enfants sont les hommes de demain. Pensez-y.  Fouad A. SALHA Le général et les femmes J’ai été sidérée, en suivant un extrait d’une interview de Michel Aoun lors de sa visite à Téhéran, retransmise sur la chaîne al-Manar le 15 octobre au journal télévisé du matin, de voir celui-ci raconter comment il lui a été donné d’être présent  à une scène d’un homme frappant sa femme. Et d’ironiser sur la façon dont celle-ci, « impuissante, ne pouvait que lancer à son époux des insultes en le maudissant pour qu’il périsse en enfer ». Le général pensait ainsi amuser son auditoire en  comparant ses détracteurs à cette pauvre femme, qui n’a rien d’autre que les insultes pour se défendre, et lui-même à ce mâle imperturbable, qui ne se laisse pas impressionner par les insultes. Michel Aoun n’a probablement pas réalisé la gravité de ses propos, mais la désinvolture avec laquelle il se dit témoin d’une scène de violence conjugale (apparemment sans même qu’il ne réagisse ! Non-assistance à personne en danger ?)  et le fait d’ironiser sur l’impuissance de la femme m’ont blessée au plus profond de moi.  Lui qui prétend se porter garant de la représentativité de la femme au Parlement est-il si peu sensible à la violence contre les femmes qu’il en vient à citer cet exemple avec autant de légèreté ? Une fois de plus, je me sens trahie, moi qui avais bêtement – et je n’ai pas peur de le dire – offert mes bijoux un certain avril 1989 à celui qu’on appelait encore à l’époque « Mon général ». Christiane KHOURY
Enfants à la rue

À l’adresse de la ministre de l’Éducation,
Madame, vous avez une réputation de mère de famille, d’éducatrice, de professionnelle en la matière et vous héritez d’un ministère aussi important que d’autres, sinon plus, car c’est vous qui êtes en charge de former les hommes de demain. Certaines questions et constatations me viennent à l’esprit,...