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Bordeaux C’est grave Docteur Blanc ?

L’entraîneur des Girondins fait le point sur la santé de son équipe. Le constat : « Ce n’est pas très plaisant quand on prend 4-0. Quand on analyse le match, on s’aperçoit qu’on n’a pas été à la hauteur. On fait profil bas, on est un peu honteux. C’est la manière, l’attitude qui m’ont déçu, on n’a rien démontré. Cela peut paraître paradoxal, mais mes joueurs étaient motivés. Mentalement, on ne l’a pas abordé de la bonne façon. Contre une des meilleures équipes européennes, on en paye le prix et à la sortie, le prix, c’est quatre. On a la “chance” d’avoir un match important samedi, de se rattraper à l’examen qui sera tout autant difficile pour diverses raisons. C’est comme ça que l’on se remet quand on prend un bon coup derrière la tête. Le championnat est notre quotidien, c’est assez primordial de prendre des points. » Le diagnostic : « J’ai le même groupe que l’année dernière, la philosophie de jeu, les séances de travail, le discours sont les mêmes. Est-ce que c’est un problème technique, physique ? Je ne pense pas. C’est dans la tête. Dans le football et le sport, c’est très difficile à régler parce que cela demande vraiment de la précision et on n’est pas toujours certain d’avoir la bonne clé. Mentalement, je savais qu’on allait éprouver des problèmes car inconsciemment, les gens se relâchent quand on fait quelque chose de bien (2e en 2008). À part Lyon (Trophée des champions) qui est notre premier et seul match de référence et 35 minutes contre Nantes, le mot “relâchement” revient souvent dans nos analyses de match. Les joueurs peuvent mieux faire, ils l’ont démontré l’année dernière. On avait un état d’esprit qui faisait qu’on était très compétitifs dans ce domaine-là. On l’est beaucoup moins. » La posologie : « Il y a quelques solutions. Par exemple, c’est remettre les mêmes joueurs qui ont joué à Chelsea. Il faut surtout prendre la bonne solution. Si on fait un bon résultat à Grenoble, on jugera qu’on a pris la bonne, mais ce n’est pas évident. Les matches, on ne va pas les gagner en disant “il faut se remotiver, il faut retravailler”. Non, c’est un travail individuel à avoir, collectif, il faut aller le chercher même si c’est au plus profond de vous-même. C’est dur, mais mes joueurs en sont capables. À nous de les aider, on n’est pas là pour les enfoncer. » Les effets escomptés : « Rebondir vite à Grenoble. Ce qu’il y a de terrible, c’est qu’on sait ce qui nous attend à Grenoble, on ne doit pas être surpris. Le scénario du match : 20 premières minutes à fond, ils vont essayer de marquer un but et après ils décrochent, ils défendent. C’est une stratégie, ils jouent avec leurs qualités, ça a plutôt bien réussi contre Monaco, Rennes. Physiquement, je pense que l’on est prêt, techniquement, on ne va pas devenir des superjoueurs en trois jours ni des mauvais en deux mois. Il faut un juste milieu. Qui jouera à Grenoble doit montrer un état d’esprit autre que ce que l’on a démontré à Chelsea et à Lille parce que sinon on va au-devant des mêmes problèmes. » Les inquiétudes ? « Inquiet ? Moins inquiet que vous. En faisant un parallèle avec la saison dernière, à la même journée, on montait à Metz, chez un promu, et on avait un point de plus que cette année après avoir fait un nul contre Lorient. On n’avait pas tellement de certitudes non plus. On a fait une 1re mi-temps très poussive, on a gagné ce match péniblement 1-0, ce qui a lancé notre saison. L’année dernière, on ne me posait pas la question “vous êtes inquiet, pas inquiet”. Cette année, on me la pose parce que Bordeaux a un statut. Espérons que cela se reproduise contre Grenoble. »
L’entraîneur des Girondins fait le point sur la santé
de son équipe.
Le constat :
« Ce n’est pas très plaisant quand on prend 4-0. Quand on analyse le match, on s’aperçoit qu’on n’a pas été à la hauteur. On fait profil bas, on est un peu honteux. C’est la manière, l’attitude qui m’ont déçu, on n’a rien démontré. Cela peut paraître paradoxal, mais...