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Le Liban reste un pays « très sûr », affirme pourtant un responsable des FSI

Les « histoires » de vols, racontées à la pelle, circulent en ville. Pour en savoir plus, L’Orient-Le Jour a pris rendez-vous avec un responsable des FSI affilié à l’état-major du département des services et des opérations. Cet officier, qui a requis l’anonymat, souligne d’emblée que « relativement à ce qui se passe dans les autres pays, notamment occidentaux, le Liban demeure un pays très sûr. Bien entendu, les conditions économiques difficiles qui règnent actuellement ont pour effet d’augmenter les actes de brigandage. Je ne suis pas en train de justifier le comportement de ces bandits, mais je soulève seulement l’aspect socio- économique du problème ». S’il fallait uniquement s’attarder sur les chiffres, les statistiques publiées par ce département des FSI démontrent une nette baisse depuis l’année 2005. À titre de comparaison, en 2005, 2 410 cas de vols à l’arraché et autres cas de chapardage ont été signalés, contre seulement 968 en 2007. En ce qui concerne 2008, jusqu’au 3 juillet, 577 cas ont été signalés à la police avec un pic en avril (108 cas) et en juillet (138 cas). « Le fait que ces incidents aient lieu ne veut en aucun cas dire que nous ne sommes pas vigilants. Nous avons pris toute une série de nouvelles mesures afin de parer à ce genre de méfaits, mais un système n’est jamais hermétique et il arrive que certains voleurs passent entre les mailles du filet », souligne-t-il. L’officier dément toutefois que ces malfaiteurs soient organisés en gangs ou soient « protégés » par une quelconque autorité politique. Il place ces vols dans un contexte surtout socio-économique. « Les victimes sont, dans la plupart des cas, des femmes. Les voleurs se facilitent la tâche en visant des personnes qui, théoriquement, ne vont pas se défendre, ne vont pas poser problème. Le vol pourra se dérouler rapidement, sans encombre. C’est de la lâcheté », ajoute le responsable. Quid toutefois de l’indifférence souvent affichée par certains policiers lorsqu’un citoyen, encore sous le choc, vient signaler le vol dont il a été victime ? Le responsable FSI répond : « Notre devoir, c’est d’abord de mettre tout en œuvre pour que les infractions soient réprimées si elles ne parviennent pas à être évitées. C’est une faute commise par l’agent lorsqu’il se montre indifférent ou qu’il laisse entendre que toute action des FSI ne servira à rien. Si le méfait vient de se produire, il est normal que le citoyen demande qu’une patrouille des FSI soit effectuée dans le périmètre du lieu où il s’est produit. » Il convient de souligner que des patrouilles FSI et en civil sont régulièrement organisées. Les agents se déplacent en voiture ou à mobylette pour observer les faits et gestes de toute personne suspecte. L.m.
Les « histoires » de vols, racontées à la pelle, circulent en ville. Pour en savoir plus, L’Orient-Le Jour a pris rendez-vous avec un responsable des FSI affilié à l’état-major du département des services et des opérations. Cet officier, qui a requis l’anonymat, souligne d’emblée que « relativement à ce qui se passe dans les autres pays, notamment occidentaux, le...