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Actualités - CHRONOLOGIE

Festival de Beiteddine Majida el-Roumi en terrain conquis

La foule était enchantée bien avant que Majida n’apparaisse sur la scène de Beiteddine. C’est que le public de la diva libanaise lui est déjà acquis d’avance. Ses chansons, ses odes à l’amour et ses hommages patriotiques à Beyrouth, il les connaît par cœur. Sur les paroles de Nizar Kabbani, elle chante haut et fort « Je t’aime encore, malgré la bêtise humaine, je t’aime encore, ô Beyrouth. » Plus fort encore, Majida el-Roumi, en reprenant Mahmoud Darwiche (avant que la nouvelle de sa mort ne soit annoncée) : « Nous devons le reconnaître, nous t’avons jalousée ! » Elle interprète avec beaucoup d’émotion et les larmes perlant à ses yeux Ouhibbouka jiddan (Je t’aime très fort) en hommage à Youssef Chahine car el-Roumi avait fait une apparition remarquée, en 1976, comme actrice et chanteuse, dans le film du cinéaste égyptien récemment disparu : Awdat al ibn al-dal – Le retour du fils prodigue –, qui l’a présentée alors comme « la voix du XXe siècle ». Jamais Majida el-Roumi – qui s’est produite dans les plus grands festivals du monde arabe : Jerash, Carthage, l’opéra du Caire et Beiteddine, bien entendu, et qui avait, en décembre 2006, chanté pour l’ouverture des XVes Jeux asiatiques à Doha, en duo avec le grand ténor José Carreras –, jamais donc la chanteuse n’est apparue à son public aussi émouvante et sensible. S’excusant presque de ce trop-plein d’émotion en remerciant le président de la République, Michel Sleiman, de sa présence ce soir-là et en lui réaffirmant la confiance du peuple libanais.
La foule était enchantée bien avant que Majida n’apparaisse sur la scène de Beiteddine. C’est que le public de la diva libanaise lui est déjà acquis d’avance. Ses chansons, ses odes à l’amour et ses hommages patriotiques à Beyrouth, il les connaît par cœur. Sur les paroles de Nizar Kabbani, elle chante haut et fort « Je t’aime encore, malgré la bêtise humaine, je...