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La Mannschaft peut-elle gagner avec Ballack ?

L’échec de l’Allemagne en finale de l’Euro 2008 contre l’Espagne (1-0) devrait relancer le débat sur le rôle de son emblématique capitaine Michael Ballack, incapable comme souvent en sélection de répondre présent dans les matches décisifs. Dans les heures qui ont précédé la finale de Vienne, toute l’Allemagne a redouté que Ballack, touché au mollet droit et absent à l’entraînement vendredi et samedi, ne puisse pas tenir sa place. Pour rendre compte de cette attente fiévreuse et patriotique, le mollet blessé avait été rebaptisé « le mollet de la nation ». Après la désillusion de Vienne et une finale sans grand éclat qu’il a pu finalement disputer sans paraître diminué, Ballack pourrait hériter d’un nouveau surnom : le « talon d’Achille de la Nationalmannschaft ». Comme lors de la demi-finale du Mondial 2006, perdue contre les futurs champions du monde italiens (2-0 a.p.), Ballack, 31 ans, a raté un grand rendez-vous de plus dimanche soir. Le milieu offensif de Chelsea s’est beaucoup démené physiquement, comme en témoigne sa première place au classement de l’Euro 2008 à la rubrique « distance parcourue » (67,7 km en six matches). Il a aussi hérité d’une belle coupure à l’œil droit sur un duel aérien. Comme souvent, son engagement lui a valu un carton jaune, qui aurait pu être rouge, et il a passé son temps à contester les décisions de l’arbitre. Mais, sur le plan du jeu, Ballack, qui a inscrit durant l’Euro 2008 deux buts, dont celui de la victoire contre l’Autriche (1-0) en phase de groupes, n’a rien montré ou presque, fuyant ses responsabilités dans l’entrejeu. Mariage cet été Le bilan dressé par son sélectionneur Joachim Löw ne ressemble pas spécialement à un concert de louanges. « J’étais content qu’il puisse jouer car il est très important pour l’équipe sur le terrain. Je ne veux pas parler des comportements individuels. Le plus important, c’est qu’il était là », a-t-il jugé. Plus que son incapacité à remporter des trophées – il a notamment perdu deux finales de la Ligue des champions (2002 et 2008), la finale de la Coupe du monde 2002, match pour lequel il était suspendu, et a terminé deuxième du championnat d’Angleterre avec Chelsea lors des deux dernières saisons –, c’est son incapacité à transcender son équipe qui pose problème. Dans les coulisses de la Nationalmannschaft, il se murmure que certains de ses coéquipiers ne goûtent plus les critiques constantes du capitaine et que la défaite contre la Croatie (1-2) en phase de groupes aurait donné lieu à quelques explications houleuses dans le luxueux huis clos de l’hôtel d’Ascona. Piètre consolation, Ballack (87 sélections, 38 buts) fait partie de la liste idéale des 23 joueurs constituée par l’UEFA à l’issue du tournoi. Si son histoire d’amour avec l’équipe nationale connaît quelques turbulences, tout va bien dans sa vie privée : cet été, Ballack va épouser Simone, sa compagne et mère de ses trois enfants.
L’échec de l’Allemagne en finale de l’Euro 2008 contre l’Espagne (1-0) devrait relancer le débat sur le rôle de son emblématique capitaine Michael Ballack, incapable comme souvent en sélection de répondre présent dans les matches décisifs.
Dans les heures qui ont précédé la finale de Vienne, toute l’Allemagne a redouté que Ballack, touché au mollet droit et absent à...