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Actualités - CHRONOLOGIE

Allouche à Maarab : Tant que le Hezbollah ne sera pas maîtrisé, rien ne pourra être garanti

Moustapha Allouche, député de Tripoli (Courant du futur), a estimé hier que la formation d’un gouvernement ne signifierait pas la fin de l’insécurité sur le terrain, soulignant que tant que le Hezbollah n’était pas maîtrisé, rien ne pourrait être garanti. M. Allouche s’exprimait au terme d’un entretien d’une heure avec le chef du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, à Meerab. Interrogé par un journaliste sur le point de savoir si la formation du gouvernement conduirait à maîtriser la situation sur le terrain, il a répondu : « Je pense que tant que le Hezbollah restera lâché sur les plans sécuritaire, politique, idéologique et diplomatique, rien ne pourra être garanti. » Reprenant les récents propos tenus par de hauts responsables du Hezbollah, notamment cheikh Naïm Kassem et Nawaf Moussaoui, il a estimé que « leur logique et leur mentalité ne permettent pas de mettre un terme à l’instabilité sécuritaire provoquée par le Hezbollah, même après la formation du gouvernement ». Il a en outre indiqué être en accord total avec M. Geagea sur le diagnostic concernant les accrochages de Tripoli, tous deux estimant qu’il s’agit d’une « suite indissociable de l’opération de mainmise menée par le Hezbollah à Beyrouth ». Dénonçant « l’extension » de la présence paramilitaire du Hezbollah dans le pays, il a qualifié ce fait de « très dangereux », et réclamé « une initiative claire et rapide de la part des forces de l’ordre pour y remédier ». Pour lui, l’unique moyen de stabiliser le pays est de retirer toutes les armes des mains des citoyens, « même les fusils de chasse ». « Que personne ne nous parle de résistance. La résistance est un fait national. Quant aux armes factieuses, comme c’est le cas pour les armes du Hezbollah, ce ne sont que les armes du Hezbollah », a-t-il dit. Dans une autre déclaration, M. Allouche a estimé que le « nœud aouniste est très difficile à régler » pour ce qui est de la question gouvernementale. Même si les dernières propositions sont acceptées, « le général Michel Aoun suscitera d’autres problèmes », a-t-il ajouté.
Moustapha Allouche, député de Tripoli (Courant du futur), a estimé hier que la formation d’un gouvernement ne signifierait pas la fin de l’insécurité sur le terrain, soulignant que tant que le Hezbollah n’était pas maîtrisé, rien ne pourrait être garanti.
M. Allouche s’exprimait au terme d’un entretien d’une heure avec le chef du comité exécutif des Forces...