La presse conservatrice iranienne a célébré dimanche la victoire écrasante (69 % des 287 sièges de députés) de son camp aux législatives, même si le Parlement pourrait rendre la tâche plus difficile au président Mahmoud Ahmadinejad à cause de divisions croissantes au sein du camp conservateur. Dans le camp adverse, on fait contre mauvaise fortune bon cœur en soulignant la résistance des candidats réformateurs, malgré les disqualifications massives par les autorités dont ils ont souffert avant le scrutin. Le quotidien modéré Sarmayeh a insisté sur « la victoire des réformateurs en province », en citant un responsable de la coalition réformatrice, Hedayat Aghai, pour lequel « 70 réformateurs sont entrés au Parlement ». M. Aghai a ainsi ajouté aux quelque 50 candidats directement rattachés à la coalition une vingtaine de députés indépendants, proches de cette dernière. En revanche, pour la circonscription de Téhéran, le journal conservateur Kayhan a eu beau jeu de souligner « l’échec total des réformateurs », qui n’ont pas emporté un seul des trente sièges. Le Parlement, passé aux mains des conservateurs depuis les législatives de 2004, reste donc fermement sous leur contrôle.
La presse conservatrice iranienne a célébré dimanche la victoire écrasante (69 % des 287 sièges de députés) de son camp aux législatives, même si le Parlement pourrait rendre la tâche plus difficile au président Mahmoud Ahmadinejad à cause de divisions croissantes au sein du camp conservateur. Dans le camp adverse, on fait contre mauvaise fortune bon cœur en soulignant la...
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