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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Hommage à Carmen Lebbos Je voudrais rendre hommage à une personne que nombreux d’entre nous aiment et apprécient?: Carmen Lebbos, une actrice qui se consacre à son travail, à sa famille, à ses amis et à son pays, le nôtre. Être actrice au Liban équivaut à être célèbre, à entrer dans tous les foyers, à être observée par la société et parfois être critiquée, mais jamais, hélas, à être protégée. Je ne savais pas, avant d’avoir connu Carmen Lebbos, qu’il n’existe pas chez nous de syndicat pour les acteurs, que leur «?retraite?» n’est pas assurée, que leurs droits ne sont pas sauvegardés, que leur travail n’est récompensé que par une somme d’argent souvent ridicule, que lorsque leurs séries sont vendues et revendues, diffusées et rediffusées, cela ne leur assure aucun droit ni aucun revenu supplémentaire. J’ignorais aussi la difficulté qu’il y a à réaliser une scène, à filmer pendant des heures pour avoir une séquence de quelques minutes. Nous autres spectateurs, nous ne voyons que le résultat de toutes ces nuits blanches, de ces interminables journées, de tout ce patient travail. Je vis au quotidien l’hésitation de Carmen à quitter le Liban pour de nouveaux horizons, son désarroi, son désir de constamment se dépasser. Faut-il partir ou mourir pour être reconnu à sa juste valeur ? Est-il donc vrai que «?nul n’est prophète en son pays?»?? Il est temps de reconnaître à Carmen Lebbos – et à tant d’autres – le droit de vivre en sécurité, sans peur du lendemain, sans chercher à partir, sans quérir, sans quémander. Mirna S. ABI AAD Insolite Dans notre beau pays de klaxophonies et de désordre institutionnalisé, on reçoit à domicile les amendes pour stationnement interdit. La poste étant ce qu’elle est, celles-ci sont apportées par porteur spécial (la police). Jusque-là, me direz-vous, rien de très excitant ! Ce qui l’est un peu plus par contre, c’est la date de celle que nous avons reçue hier?: 2003 !* D’un modeste montant de 100?000 LL?! Comme trois Libanais sur quatre, nous ne sommes pas au Liban le gros de l’année et donc absents, ce qui n’a pas refroidi le digne représentant de l’État auquel avait été confiée la tâche sacrée de remettre l’antique prune. Celui-ci, à la suite de quelques recherches aisées (nous sommes au Liban, tout le monde connaît tout le monde, n’est-ce pas), a découvert la tanière d’un cousin, habitant le quartier, pour lui signifier l’obligation de payer rapidement, sans quoi... Ce dernier, aimablement, a joint, à la montagne, la sœur de ma femme, laquelle nous a appelés, en Europe, pour nous tenir au courant. Du coup, nous avons rappelé le gentil cousin réceptionnaire afin qu’il confie le précieux objet à un aimable voisin de notre connaissance pour que celui-ci le paie. La sœur de ma femme devra descendre de sa montagne apporter les sous, que nous lui rendrons à notre prochain voyage. Tous ces petits déplacements d’une grande efficacité, pour nous éviter de prendre un avion pour payer, les chèques n’étant, à ma connaissance, pas acceptés, quant au courrier... ) Naturellement, au bout de cinq ans, mon épouse ne se souvient même pas si un procès-verbal a été dressé par l’un de nos valeureux casqués et si celui-ci est justifié ou non. De toute façon, une contestation nous a été largement déconseillée, au vu des divers ennuis que cela pourrait nous valoir. Dans un éclat de rire jaune, nous payons ! Ubu et Partial demeurent les rois au pays du Cèdre! Raphaël TORIEL * Il est vrai qu’en France, par tradition, elle aurait été amnistiée par un président nouvellement élu. Au fait, chez nous, c’est pour quand ?
Hommage à Carmen Lebbos

Je voudrais rendre hommage à une personne que nombreux d’entre nous aiment et apprécient?: Carmen Lebbos, une actrice qui se consacre à son travail, à sa famille, à ses amis et à son pays, le nôtre. Être actrice au Liban équivaut à être célèbre, à entrer dans tous les foyers, à être observée par la société et parfois être critiquée,...