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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Fête des mères Dis, maman… Referais-tu le même chemin, peuplé de roses et d’épines, de longues nuits sans sommeil, avec son lot d’amour et d’amertume, de tendresses et d’angoisses, de remise en cause et de déceptions ; qui font de la vie d’une mère un éternel parcours du combattant ? Referais-tu le même chemin, avec ses combats et ses victoires, son lot de drames et ses moments de gloire ? Referais-tu le même chemin pour affronter et protéger, apprendre et guider, éduquer et conseiller, sans jamais, au grand jamais, déléguer ? Referais-tu le même chemin, sans remords et sans regrets, le cœur serré, sachant qu’un jour prochain, il vont devoir s’envoler ? Dis maman, Combien de fois t’es-tu oubliée ? Combien de fois tu t’es sacrifiée ? Combien de fois tu t’es tue et tu as affronté ? Combien de fois tu as milité, tu as défendu, tu as transgressé, tu as combattu et tu as gagné ? Combien de fois es-tu passée à côté de tes propres rêves – les précieux rêves de tes vingt ans ! – et tu t’es effacée ? Dis maman, combien de fois, toute seule dans le noir, tu as pleuré ? Referais-tu le même chemin, peuplé de roses et d’épines, pour t’entendre appeler, au moins une fois, « maman » ?... May SALHA La peur comme prélude au désamour Depuis sa création par l’Iran, le Hezbollah n’a jamais caché sa volonté de mettre la totalité de la communauté chiite libanaise sous sa coupe. Au bout de ce long parcours, il croit y avoir largement réussi. Ce qui entretient cette illusion, c’est sa capacité à mobiliser des centaines de milliers de sympathisants sous n’importe quel motif et c’est aussi l’acceptation apparente de ces derniers de répondre docilement à l’appel. Pour atteindre ses objectifs, le Hezbollah s’est toujours présenté comme l’unique défenseur possible de la communauté face à la barbarie israélienne, mais aussi comme le seul garant de ses intérêts face aux autres communautés. Dans un pays où le plus grand dénominateur commun a toujours été la peur de l’autre, il ne lui était pas difficile de faire accroire aux chiites que leur inféodation totale était leur unique planche de salut. Très peu de chiites se sont exprimés ouvertement au lendemain de la guerre (de juillet-août 2006 – NDLR) sur la portée réelle d’une « défense » capable d’infliger une « défaite historique » à l’armée la plus puissante du Proche-Orient, mais qui, en même temps, fait totalement fi de la dévastation inévitable de la vie de ceux qu’elle prétend défendre. La peur, cette même peur qui a fait s’accrocher une grande majorité de chiites à leur sauveur, est en train de céder la place aujourd’hui à une immense désillusion annonciatrice d’un désamour, voire d’un début de rejet des vues et des méthodes du Hezbollah. Depuis qu’il a lancé sa menace de « guerre ouverte » contre Israël, les administrations publiques libanaises se disent submergées par le flot de personnes qui veulent renouveler leur passeport. Angoissés à l’idée de revivre l’enfer du conflit de 2006, les habitants du sud et de l’est du pays ainsi de la banlieue sud de Beyrouth se préparent au pire. Hassan Nasrallah a déclenché sans probablement le vouloir un vent de panique qui pourrait se transformer, le jour venu, en un sauve-qui-peut général de ces mêmes chiites qu’il prétendait avoir mobilisé pour servir de chair à canon à ses guerres. Bechir OUBARY Histoire du véhicule piégé C’est en septembre 1920 qu’on utilisa pour la première fois à Wall Street une charrette à cheval remplie vraisemblablement de plastic volé sur un chantier. L’explosion, outre quarante morts et plus de deux cents blessés, provoqua des dégâts matériels considérables. La Bourse de New York, fait sans précédent, fut temporairement fermée, et malgré tous ses efforts, la police ne parvint jamais à identifier l’auteur de l’attaque. Six ans plus tard, ce fut le fermier américain Andrew Kehoe qui, pour se venger de l’État fédéral, se fit sauter avec son camion, qu’il avait garé devant une école. Quarante-cinq personnes, dont trente-huit enfants, périrent dans cet attentat. Le 22 février 1948, un triple attentat à la voiture piégée fit près de 90 victimes à Jérusalem. La technique du véhicule piégé fera ensuite son apparition en Algérie, au moment des émeutes d’août 1955, avec deux camions du FLN bourrés d’explosifs. Puis les premiers succès stratégiques se feront au Vietnam grâce à trois bicyclettes qui explosèrent contre le bâtiment de la mission d’aide militaire américaine en 1963. En 1971, l’utilisation d’un mélange d’explosifs à base d’engrais sera une innovation dans le monde des explosifs. Puis on assistera à la radicalisation des attentats-suicide de 1981 à 1983, entre l’Afghanistan et le Liban, pour finir avec les attentats du 11 septembre 2001 qui seront la plus frappante illustration à ce jour. Aujourd’hui, à la veille du début des travaux du tribunal pénal international, et après tous les crimes commis depuis 2005, à commencer par le premier attentat contre l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et ses compagnons, le vœu des Libanais est de voir la vérité éclater au grand jour, et voir qui représente vraiment la nouvelle légalité universelle capable et acceptable de tous, pour juger les auteurs de ces actes, qui sont considérés toujours dans les pays d’Orient comme des héros et résistants, mais de grands terroristes en Occident. Antoine SABBAGHA
Fête des mères
Dis, maman…

Referais-tu le même chemin, peuplé de roses et d’épines, de longues nuits sans sommeil, avec son lot d’amour et d’amertume, de tendresses et d’angoisses, de remise en cause et de déceptions ; qui font de la vie d’une mère un éternel parcours du combattant ?
Referais-tu le même chemin, avec ses combats et ses victoires, son lot de...