Du 18 au 27 mars, au cinéma Métropolis
Écrans du réel
Pour sa quatrième édition, « Écrans du réel » investit l’espace du cinéma Métropolis et propose les meilleures productions et coproductions françaises récentes de documentaires de création.
Présents dans les grands festivals, tels que Cannes, la Berlinale, Rotterdam et Cinéma du réel, les films sélectionnés cette année illustrent la diversité et la vitalité de la production documentaire française contemporaine.
Programme :
Mardi 18 mars, 20h00
Elle s’appelle Sabine,
de Sandrine Bonnaire (85mn, français).
Révélée en 1983 dans À nos amours, de Maurice Pialat, Sandrine Bonnaire est devenue une des actrices majeures du cinéma français. Pour sa première réalisation, Sandrine Bonnaire livre, au travers d’archives personnelles recueillies durant 25 ans, un portrait sensible de sa sœur Sabine, autiste de 38 ans. Un film réaliste et touchant.
Mercredi 19 mars, 20h00
Le rideau de sucre,
de Camila Guzmàn Urzùa
(80mn, espagnol, s-t français).
Camila Guzmàn Urzùa a grandi à Cuba dans les années 70 et 80. Quinze ans après son départ, elle retourne à La Havane pour revenir sur cette période heureuse et en savoir plus sur ses camarades restés là-bas. Qu’est devenue la génération de la révolution cubaine qui a vu les idéaux révolutionnaires s’envoler en éclats ? Ce documentaire, qui a obtenu le prix Louis Marcorelles, Cinéma du réel en 2007, est une vision réaliste et dénuée de toute sensiblerie.
Paprika,
film animé de Satoshi Kon
Dans le futur, un nouveau traitement psychothérapeutique nommé PT a été inventé. Grâce à une machine, le DC Mini, il est possible de rentrer dans les rêves des patients et de les enregistrer afin de sonder les tréfonds de la pensée et de l’inconscient. Alors que le processus est toujours dans sa phase de test, l’un des prototypes est volé, créant un vent de panique. Le Dr Tokita décide, sous l’apparence de sa délurée alter ego Paprika, de s’aventurer dans le monde des rêves pour découvrir qui s’est emparé du DC Mini et pour quelle raison. Elle découvre que l’assistant du Dr Tokita, Himuro, a disparu.
Mardi 18 mars, 20h30, ESA
Calvaire,
de Fabrice du Welz
Avec Jo Prestia et Laurent Lucas.
Marc Stevens est un chanteur pour maison de retraite. Il parcourt le pays à bord de sa camionnette, aménagée pour l’occasion en loge. À l’hospice, le concert est terminé. Tout d’abord il se fait draguer par une pensionnaire et par une nurse en manque de mâle. Mais l’horreur ne s’arrête pas là, puisqu’il tombe en panne au milieu de nulle part. Un homme visiblement dérangé l’accompagne chez M. Bartel, un aubergiste psychologiquement fragile depuis que son épouse Gloria l’a quitté. L’hôtelier le recueille. Le calvaire de Marc, que Bartel prend pour Gloria, peut commencer. Il le séquestre, le rase, le travestit. Tout dégénère.
Vendredi 14 mars, 19h00, ALBA
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