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Ski - Coupe du monde de slalom ce week-end à Kranjska Gora Grange à une ou deux marches du globe

Le Français Jean-Baptiste Grange a normalement encore deux marches à gravir, demain à Kranjska Gora et le 15 mars à Bormio, pour concrétiser son rêve de cristal et remporter la Coupe du monde de slalom mais il peut également s’assurer le titre en Slovénie. Grange compte 57 points d’avance sur l’Autrichien Mario Matt et 71 sur l’Italien Manfred Moelgg, ses deux rivaux les plus dangereux, même s’ils sont mathématiquement encore huit – avec Ivica Kostelic, Felix Neureuther, Julien Lizeroux, Benjamin Raich et Reinfred Herbst – à pouvoir prétendre au globe. Le skieur de Valloire (Savoie) pourrait donc très bien brandir le trophée dès demain en Slovénie, mais il lui faudra des circonstances très favorables. S’il parvenait ainsi à l’emporter (100 points), il faudrait non seulement que Matt – vainqueur de deux des trois derniers slaloms – ne monte pas sur le podium, mais aussi que Moelgg ne finisse pas 2e pour que « Jibé » devienne le premier Français à brandir un petit globe depuis Frédéric Covili en 2001 (géant). Côté féminin, Carole Montillet a tout de même rapporté à la France celui du super-G en 2003. Et si l’on cherche trace de globe en slalom, il faut alors remonter à Sébastien Amiez en... 1996 et à Laure Pequegnot en 2002 chez les filles. La preuve qu’un globe est une denrée rare pour le ski français. Mais un tel trophée viendrait faire oublier la saison morose des skieurs français, seulement illuminée par les exploits du soldat de première classe de Valloire. Aucun autre tricolore, garçon ou fille, n’est monté sur la « boîte » cette saison en Coupe du monde. « Un grand » Vainqueur de quatre épreuves de Coupe du monde, trois slaloms (Alta Badia, Wengen, Kitzbühel) et un supercombiné (Wengen), dont trois au cours d’un mois de janvier faste, auxquelles s’ajoutent deux podiums (2e du supercombiné de Beaver Creek, 2e du slalom de Schladming), Grange a réussi, comme il le dit lui-même, à « se faire un nom dans le milieu du ski ». Le temps d’un mois de janvier traversé sur un nuage, il est même devenu un petit phénomène du cirque blanc que les télévisions, y compris l’autrichienne ORF, se sont arraché. Ses adversaires, eux, ont sorti les qualificatifs les plus louangeurs – « C’est un grand » (Benni Raich), « Il est invincible » (Ted Ligety) – pour saluer l’avènement du médaillé de bronze des Mondiaux 2007. Mais après le supercombiné de Chamonix, fin janvier, la machine s’est déréglée : sortie de piste dans le slalom du supercombiné de Val-d’Isère, coup de pompe à Garmisch-Partenkirchen (25e), son plus mauvais classement depuis deux ans en slalom, et disqualification en 2e manche à Zagreb. À Whistler (Canada), il a ensuite toutefois réussi à se qualifier en seconde manche pour la première fois de sa carrière en géant. « Cela m’a fait du bien car j’attendais cette qualification depuis longtemps », dit-il. Le Savoyard vient de s’entraîner trois jours sur neige dure, des conditions qu’il va retrouver à Kranjska Gora, où il avait d’ailleurs fini 4e l’an passé, égalant alors son meilleur résultat en Coupe du monde. « C’est la première fois de la saison que je m’entraîne réellement bien en slalom. Jusqu’à présent, c’était deux ou trois manches par ci par là, vite fait. J’arrive plus prêt sur ce slalom que sur les deux derniers », prévient-il.
Le Français Jean-Baptiste Grange a normalement encore deux marches à gravir, demain à Kranjska Gora et le 15 mars à Bormio, pour concrétiser son rêve de cristal et remporter la Coupe du monde de slalom mais il peut également s’assurer le titre en Slovénie.
Grange compte 57 points d’avance sur l’Autrichien Mario Matt et 71 sur l’Italien Manfred Moelgg, ses deux rivaux...