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NewsLab : quelques bloggeuses témoignent de la condition de la femme dans leurs pays respectifs

Sous le titre « Fierté féminine », SB, l’une des membres tunisiennes du blog NewsLab (news-lab.net/blog) témoigne : « Médecins, architectes, journalistes, écrivaines, artistes, enseignantes, juges, ministres et même ambassadrices… La femme tunisienne a bel est bien réussi à s’intégrer dans la société en tant que partenaire actif de l’homme sur le plan social, économique et politique. Un cas presque unique dans le monde arabo-musulman : le principe d’égalité entre hommes et femmes sur le plan de la citoyenneté et devant la loi est expressément affirmé dans les textes législatifs tunisiens. (…) Le code du statut personnel est venu bousculer la tradition d’une femme au foyer, souvent considérée comme mineure et dépendante d’une société patriarcale (…) Plusieurs mesures sont venues l’aider à consolider et améliorer sa condition. Des réformes importantes ont été apportées au code du statut personnel à maintes reprises et presque à chaque fête nationale de la femme, célébrée le 13 août en Tunisie (…) La femme tunisienne occupe des postes-clés dans la vie politique et elle est bien présente au sein du gouvernement, du Parlement, des partis politiques. À titre d’exemple, la femme occupe aujourd’hui 22,75 % des sièges de la Chambre des députés et 17 % des sièges dans la Chambre des conseillers. Elle occupe aussi le poste de premier vice-président dans ces deux institutions parlementaires… Bref, la femme tunisienne a dépassé aujourd’hui le stade de la revendication de ses droits. En un peu plus de 50 ans, la Tunisienne, ainsi que la législation nationale, sont devenues un modèle à suivre, mais les mentalités ont-elles évolué aussi vite que les textes législatifs ? » La bloggeuse grecque MP écrit quant à elle, sous le titre « C’est toujours un Parlement d’hommes », que la Grèce ne comprend que 48 députées femmes sur les 300 membres qui composent le Parlement grec, « soit seulement 16 % des parlementaires ». « Sous le gouvernement de centre-droit du Premier ministre Costas Karamanlis, il n’y a que trois femmes ministres, même s’il est vrai qu’elles sont en charge de portefeuilles de première importance. À titre d’exemple, Dora Bakoyannis est ministre des Affaires étrangères (…) La bonne nouvelle est que depuis 1981, le taux de représentation des femmes au Parlement a augmenté de manière régulière (…) Mais la balance reste toujours en faveur des hommes qui continuent de dominer le pouvoir législatif. » La Française FL écrit quant à elle sous le titre « Petite note pour la Journée de la femme » que, « dans la mesure où j’ai passé l’essentiel de ces 15 dernières années en Asie, il m’est difficile de m’exprimer au sujet des femmes de mon propre pays. Cependant, je ne peux m’empêcher d’établir des comparaisons, surtout depuis mon retour du Pakistan. J’apprécie la possibilité de circuler où bon me semble et d’exercer le travail de mon choix, mais l’émancipation féminine française me paraît loin d’être gagnée. Relevons entre autres que seulement 10 % des cadres supérieurs des entreprises sont des femmes. Que pour vendre ne serait-ce qu’une machine à laver, il faut systématiquement asseoir une femme dévêtue dessus… Cette exhibition “industrielle” de femmes-objets (dans les revues, sur les pancartes…) n’est pas vraiment un indicateur d’émancipation (…) Nous avons encore du chemin à parcourir avant de nous prévaloir du parangon de l’émancipation féminine ».
Sous le titre « Fierté féminine », SB, l’une des membres tunisiennes du blog NewsLab (news-lab.net/blog) témoigne : « Médecins, architectes, journalistes, écrivaines, artistes, enseignantes, juges, ministres et même ambassadrices… La femme tunisienne a bel est bien réussi à s’intégrer dans la société en tant que partenaire actif de l’homme sur le plan social,...