Les cédés

CLAUDE FRANÇOIS Best of Le 11 mars, cela fera 30 ans que Claude François a quitté la planète musicale. Quarante-cinq chansons pour résumer seize ans d’une carrière impressionnante, entre yéyés et disco. Si, au départ, Claude François a chanté les versions françaises des tubes sixties de l’époque comme Belles, belles, belles, Si j’avais un marteau ou J’attendrai, il est devenu ensuite le chanteur de la chanson la plus traduite du monde : Comme d’habitude/My Way. Un parcours réuni sur ce double album. De Magnolias Forever à Je vais à Rio, en passant par Le lundi au soleil, un album à avoir chez soi pour enflammer vos soirées kitsch. IBRAHIM MAALOUF Diasporas Mathieu Chédid, Arthur H et Vincent Delerm ne jurent que par lui. C’est que l’univers de Ibrahim Maalouf, jeune trompettiste libanais, est aussi sublime et contrasté que ses origines. D’un éclectisme à nul autre pareil, Ibrahim Maalouf, qui a appris à jouer de la trompette avec son père, passe d’Oum Kalsoum à Miles Davis et Mozart sans aucun problème. Adepte de l’improvisation, ce jeune jazzman a donné une couleur très orientale à ce premier disque, intelligemment et joliment intitulé Diasporas. Onze morceaux au total avec une mention spéciale pour Hashish, quatrième piste. BERNARD LAVILLIERS Samedi soir à Beyrouth Il a passé quelques jours à Beyrouth et il semblerait que ça lui a plu. Bernard Lavilliers, chanteur français discret, a ses fans. Son dernier opus, Carnets de bord, s’est écoulé à 450 000 exemplaires et celui-ci fait déjà beaucoup parler de lui. Les douze morceaux qui composent ce nouveau disque représentent bien le style du vieux gringo : un métissage musical entre reggae, soul, dub et surtout oriental. La musique est douce, la voix posée et on se laisse très vite emporter par le timbre du chanteur. On peut tout même mentionner un coup de cœur pour le morceau éponyme. Samedi soir à Beyrouth… Reviens Bernard et merci.