Les Boston Celtics reverdissent

Équipe la plus titrée de la NBA, avec 16 sacres depuis leur création en 1946, les Boston Celtics retrouvent des couleurs à l’attaque de cette saison, avec l’apport de deux éléments capables de ramener les « Verts » au sommet. Onze fois champion NBA en 13 saisons entre 1957 et 1969, Boston a vécu une saison 2006/2007 cauchemardesque. Avec un bilan de 58 défaites pour seulement 24 victoires, les Celtics ont présenté le deuxième plus mauvais ratio de la NBA. Pire, ils ont enchaîné 18 revers de rang au cœur de l’hiver. Une humiliation pour un club qui a compté dans ses rangs un joueur comme Larry Bird. Le club n’a d’ailleurs remporté que trois tours de phase finale depuis la retraite de Bird en 1992. Danny Ainge, un ancien ailier des Celtics, nommé directeur général en mai 2003, s’est alors retrouvé sur la sellette pour avoir changé toute l’équipe. Paul Pierce, la vedette de l’équipe, s’interrogeait, désespéré de voir son talent totalement gâché dans cette formation. « J’avais vraiment le sentiment que je pourrais ne plus jouer là (à Boston) cette année. Je me demandais quel était le projet. Je me demandais même s’il y en avait un », raconte Pierce quelques jours avant le début de la saison régulière. Et puis l’intersaison est venue tout changer. Boston profite de la draft de juin pour récupérer Ray Allen, qui s’ennuie à Seattle, malgré ses 26 points de moyenne. Un trio à 65 points par match Le 31 juillet, Kevin Garnett, quatre fois meilleur rebondeur de la NBA, est transféré de Minnesota, où il a pris au moins 900 rebonds par saison lors des huit dernières années. « C’est la saison où je suis le plus impatient (de commencer). Je sais que ce genre d’occasion ne se présente pas souvent. Nous devons en profiter », ajoute Pierce, redevenu motivé à l’idée de rester dans le Massachusetts. Les « Verts » se sont effectivement dotés d’un trio de très haut niveau. À eux trois, Allen, Garnett et Pierce collectionnent 21 participations au All Star Game et 65,5 points en moyenne par match sur l’ensemble de leur carrière. De quoi en faire l’équipe à battre de la Conférence Est cette saison selon les experts. Detroit, Miami, Chicago, en plein retour également, et Cleveland, les finalistes NBA 2007, ont un nouvel adversaire. La seule condition à la renaissance des Celtics dépend du physique de ses trois trentenaires. Sinon, le printemps risque d’être de courte durée du côté de Boston.