Plus l’échéance présidentielle se rapproche, plus la crise se complique. Loin de la contenir puis de la résoudre, les principaux acteurs régionaux s’emploient, au contraire, à l’aiguiser, la querelle syro-saoudienne, déclenchée il y a peu sur le rôle des deux pays au Liban, se...
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Damas critique la « pléthore » de candidats à la présidence et rend hommage aux commandants en chef successifs de l’armée La crise libanaise vibre au diapason de la querelle syro-saoudienne
le 30 août 2007 à 00h00
Feltman : Les États-Unis déterminés à aider le Liban contre les menaces internes et externes
Plus l’échéance présidentielle se rapproche, plus la crise se complique. Loin de la contenir puis de la résoudre, les principaux acteurs régionaux s’emploient, au contraire, à l’aiguiser, la querelle syro-saoudienne, déclenchée il y a peu sur le rôle des deux pays au Liban, se vidant désormais au quotidien par journaux arabes interposés.
Ainsi, Ryad accuse « certaines parties » de vouloir saboter « le rôle positif » du royaume au Liban. Ces accusations sont « fabriquées de toutes pièces », rétorque Damas, qui est mis en cause. Et qui choisit de donner le ton de la prochaine étape en stigmatisant… la pléthore de candidats à la présidentielle, avant de rendre hommage aux commandants en chef successifs de l’armée libanaise. Une manière indirecte de bénir les candidatures des deux généraux, Michel Aoun et Michel Sleimane...
Tensions verbales également accrues sur le plan local. C’est ainsi que Mohammad Hussein Fadlallah déclare sans détours que le Liban est devenu « une plate-forme US » qui permet désormais à l’Administration américaine d’avoir son mot à dire sur le choix du prochain président. Le député aouniste Nabil Nicolas est allé plus loin en affirmant préférer le vide « pour quelques mois » à un président contesté, pendant que le député hezbollahi Hussein Hajj Hassan mettait en doute la volonté de la majorité d’accepter un gouvernement d’entente « après la présidentielle ».
C’est dans ce contexte que l’ambassadeur américain Jeffrey Feltman a tenu à souligner la détermination de son pays à aider le Liban contre les menaces « internes et externes », à l’occasion de la visite très remarquée de l’amiral William G. Fallon à Beyrouth.
Nos informations, l’article d’Émile Khoury et la correspondance de Sylviane Zehil à New York
Feltman : Les États-Unis déterminés à aider le Liban contre les menaces internes et externes
Plus l’échéance présidentielle se rapproche, plus la crise se complique. Loin de la contenir puis de la résoudre, les principaux acteurs régionaux s’emploient, au contraire, à l’aiguiser, la querelle syro-saoudienne, déclenchée il y a peu sur le rôle des deux pays au Liban, se...
Plus l’échéance présidentielle se rapproche, plus la crise se complique. Loin de la contenir puis de la résoudre, les principaux acteurs régionaux s’emploient, au contraire, à l’aiguiser, la querelle syro-saoudienne, déclenchée il y a peu sur le rôle des deux pays au Liban, se...
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