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Fidelity Insurance : des contrats avec tous les centres médicaux opérant au Liban

Plusieurs partenaires sont concernés par le marché de la santé au Liban. Nous en citons deux : le fournisseur de soins et le tiers payant. La compagnie d’assurances est un tiers payant et le centre médical est un fournisseur de soins. Il serait intéressant de décrire le rapport qui existe entre les centres médicaux et les compagnies d’assurances. Il s’agit d’un rapport contractuel. Les deux parties ne sont subordonnées à aucune condition extérieure. Leur consentement se manifeste à leur gré, en toute liberté, réserve faite, bien entendu, des exigences de l’ordre public. Le contrat est bipartite quand il est signé par le centre médical et la compagnie d’assurances. Il est tripartite quand l’assureur confie la gestion de son programme d’assurance maladie à un tiers administrateur. Ce dernier aura des obligations vis-à-vis du centre et de la compagnie. Le contrat porte sur les obligations et le rôle de chacune des parties. Le centre médical offre les services requis aux assurés à la suite d’une prise en charge directe de l’assureur ou par l’intermédiaire des tiers administrateurs. Il facilite la tâche de la compagnie ou celle de l’administrateur quand le service est rendu, qu’il s’agisse d’un examen ou d’un traitement ou encore d’une intervention chirurgicale. Le centre médical établit les factures conformément au tarif agréé. L’assureur doit respecter les engagements vis-à-vis du centre médical. Il doit régler les factures aux époques convenues, sans retard. À son tour, l’administrateur (mandataire) est tenu d’accomplir le mandat avec la diligence nécessaire. Aussi respecte-t-il ses engagements vis-à-vis du centre et de l’assureur. Le vice-président exécutif de Fidelity Insurance, Charles Saker, a estimé que les rapports entre les parties sont des rapports professionnels basés sur la confiance, insistant sur le fait que tout problème doit être réglé au plus vite sans que les patients (assurés) ne soient affectés. Les compagnies d’assurances doivent avoir des contrats avec le plus grand nombre, sinon la totalité, des centres médicaux opérant sur le territoire libanais. C’est ainsi que Fidelity Insurance a des contrats avec presque tous les fournisseurs de soins santé. À travers le monde, plusieurs programmes de soins gérés ont été récemment critiqués pour leur souci de limiter le coût de la facture médicale en réduisant le nombre des hôpitaux ou les centres auxquels l’assureur peut avoir accès. Selon Charles Saker, en ce qui concerne Fidelity, il n’est pas question de limiter le choix du malade. À l’instar d’autres organismes d’assurances, Fidelity, dans le programme qu’elle commercialise au Liban, couvre le traitement suivi ou l’intervention chirurgicale subie à l’étranger jusqu’à concurrence du coût libanais. Cela signifie que si le coût de l’intervention est plus élevé à l’étranger, la compagnie rembourse une partie de la facture seulement. C’est la raison pour laquelle Fidelity offre séparément des plans d’assurance spécialement conçus pour l’étranger, avec une prise en charge sur la simple présentation de la carte d’accès et au coût réel. Ainsi, les personnes qui voyagent régulièrement peuvent souscrire à ces plans et avoir l’esprit tranquille. Certes, Fidelity cherche à attirer un grand nombre d’adhérents afin de réaliser une solidarité de principe. « Fidelity conçoit et commercialise des produits de qualité très élevée, avec des couvertures très étendues et complètes. Un des avantages de souscrire une police auprès de notre compagnie est celui d’être servi par nos représentants, qui forment un réseau de vente exceptionnel à travers leur connaissance parfaite des produits d’assurance maladie. Ce qui rend le service d’une qualité sans tache », affirme le vice-président exécutif de Fidelity Insurance. Primes échelonnées En assurance maladie, le taux d’utilisation est élevé et, par conséquent, les sinistres sont très fréquents. Ce qui implique des paiements de sommes importantes aux fournisseurs de soins, et cela d’une manière régulière. Est-ce à dire que le versement d’un acompte de la prime par l’assuré ne suffit pas à couvrir les frais d’hospitalisation ou autres en cas de maladie ? Pas nécessairement. L’essentiel est que le résidu des acomptes payés moins les dépenses (frais, timbres et taxes) soit perçu avant le paiement des sinistres. Le retard dans le règlement des primes à tempérament est un des problèmes auxquels fait face l’assureur. D’autres difficultés le guettent, comme l’augmentation des prix par les fournisseurs de soins. Ici, il ne faudrait pas oublier que la prime de l’assuré ne peut en principe être augmentée qu’au renouvellement de la police, c’est-à-dire dans six mois (en moyenne). Par conséquent, l’augmentation de la facture doit être sérieusement étudiée, en collaboration avec l’assureur, avant d’être appliquée. « Pour Fidelity Insurance, la plus grande difficulté en assurance maladie réside dans l’absence d’une centrale de risques au Liban », souligne Charles Saker. Cette centrale devrait être créée sur le modèle de la MIB (Medical Information Bureau) des États-Unis. Tous les médecins, chirurgiens ou autres spécialistes devraient envoyer une copie du dossier du client à la centrale sans contrevenir aux règles de déontologie médicale. La transparence qui en découle aura pour effet de pousser de plus en plus les Libanais à acheter une assurance maladie quand ils sont jeunes. La sinistralité dans cette catégorie d’assurance baissera. La prime d’assurance, enfin, baissera et l’assurance maladie deviendra à la portée de tous les Libanais.

Plusieurs partenaires sont concernés par le marché de la santé au Liban. Nous en citons deux : le fournisseur de soins et le tiers payant. La compagnie d’assurances est un tiers payant et le centre médical est un fournisseur de soins.
Il serait intéressant de décrire le rapport qui existe entre les centres médicaux et les compagnies d’assurances.

Il s’agit d’un rapport...