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Plus de 1 300 cas d’hépatite A en France en 2006

Plus de 1 300 cas d’hépatite A ont été notifiés en France en 2006, première année de surveillance par déclaration obligatoire de la maladie, selon une étude publiée par l’Institut de veille sanitaire (InVS). En 2006, 1 313 cas ont été recensés (1 295 en France métropolitaine), soit un taux d’incidence de 2,15/100 000 habitants, ce qui correspond « à un pays de basse endémicité », précise l’InVS dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Cette infection aiguë du foie est due au virus de l’hépatite A (VHA) et n’évolue pas vers la chronicité comme d’autres hépatites virales. L’incubation varie de 15 à 50 jours (30 jours en moyenne). La maladie se manifeste par de la fièvre, une fatigue importante accompagnée de nausées, de douleurs abdominales suivies d’une jaunisse. Mais il peut aussi ne pas y avoir de symptômes. Le diagnostic repose sur un test sanguin mettant en évidence des anticorps dirigés contre le virus (IgM anti-VHA). La contamination se fait par voie féco-orale, par contact direct de personne à personne ou par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés (préparateur infecté, coquillages récoltés en eau insalubre, légumes et fruits contaminés pendant la culture ou la récolte). La moitié des cas notifiés en 2006 étaient âgés de moins de 16 ans, la transmission féco-orale du virus étant « favorisée au sein des familles et des collectivités, surtout chez les plus jeunes », notent les chercheurs. Ils relèvent également que de « nombreux cas groupés » ont touché des populations vivant « dans des conditions sanitaires très précaires » sur des sites d’accueil pour gens du voyage. Un tiers des cas notifiés a été diagnostiqué en septembre et octobre 2006 et 41 % des cas ont déclaré avoir séjourné hors de l’Hexagone dans les semaines précédentes. « Les séjours estivaux en zones d’endémie sont probablement responsables de l’augmentation des cas » à cette période, relève l’InVS. Il rappelle que la vaccination contre l’hépatite A est recommandée chez les adultes non immunisés et les enfants de plus d’un an voyageant en zone d’endémie. Pour les 26-45 ans, le taux d’incidence est deux fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes, ce qui pourrait s’expliquer par des cas survenant dans deux populations à risque, les usagers de drogues et les hommes ayant eu des rapports homosexuels. L’hépatite A est devenue une maladie à déclaration obligatoire en France en novembre 2005.

Plus de 1 300 cas d’hépatite A ont été notifiés en France en 2006, première année de surveillance par déclaration obligatoire de la maladie, selon une étude publiée par l’Institut de veille sanitaire (InVS).
En 2006, 1 313 cas ont été recensés (1 295 en France métropolitaine), soit un taux d’incidence de 2,15/100 000 habitants, ce qui correspond « à un pays de basse...