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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Hommage à André Bercoff J’ai assisté, il y a quelques jours, à un débat au Centre culturel français au cours duquel j’ai pu écouter un brillant journaliste et écrivain, André Bercoff. Je connaissais l’auteur ; j’ai déocouvert le personnage. Il parlait du Liban où il est né et a vécu une vingtaine d’années avec amour et passion, la nostalgie se mêlant à l’admiration. André Bercoff chérit ce pays où il n’a jamais cessé de venir, même s’il vit désormais en France. Il a écrit récemment un livre dédié au Liban : Retour au pays natal. Je conseille à tout le monde, et surtout à notre classe politique, de le lire, en espérant qu’elle y trouvera son inspiration. Une phrase relevée au passage : « C’est ainsi que le Liban, depuis des décennies, vit et meurt de la guerre des autres » (page 92). Ou encore : « Dans cette partie du monde où la violence l’emporte sur la raison beaucoup plus souvent qu’à son tour, le Liban est le seul pays où nulle confession ne l’emporte à elle seule sur les autres. Ce qui entraîne sa force et sa faiblesse, son pouvoir d’attraction et sa fragilité béante, sa miraculeuse pérennité et sa mise en question qui perdure. » (page 113). Merci Monsieur Bercoff. Gracy FARROUHA Un peuple à l’abandon Nous vivons dans un présent ou nous conjuguons au passé remords et craintes de l’autre. Nous édifions des murs de séparation au lieu de remettre les pendules à l’heure. Oui, nous nous sommes entre-tués, Oui, nous avons commis l’impardonnable. Pas lui, ce parti ou cette puissance, mais tous. Et nous continuons à le faire en niant et refusant de prendre conscience de ce que nous faisons. Admettons-le, une grande partie des citoyens, seul capital de ce pays, fuit, ne veut plus voir, plus entendre, et surtout s’éloigner le plus possible de cette réalité dévastatrice et désolante qu’est le Liban. Tandis que d’autres rejoignent les rangs de partis politiques. Ni les uns ni les autres ne détiennent la solution, et nul n’est moins responsable que l’autre dans ces sables mouvants où nous sommes enlisés. Où est-il donc le citoyen actif qui aide les moins fortunés que lui à survivre ? Oui, messieurs les politiciens, il s’agit bien de survie, car tandis que vous vous débattez et n’arrivez nulle part, le Liban est mis aux enchères à qui voudra le changer, le remouler, et en faire son propre Liban où il sera roi. Et c’est le peuple, le même qui vous a portés au pouvoir, qui ne sait pas quoi faire, où aller, à qui s’adresser. Aurions-nous oublié que nous sommes dans une démocratie dont le but ultime devrait être le peuple et son bien-être, dans la décence et le respect. Nour NAJEM
Hommage à André Bercoff

J’ai assisté, il y a quelques jours, à un débat au Centre culturel français au cours duquel j’ai pu écouter un brillant journaliste et écrivain, André Bercoff. Je connaissais l’auteur ; j’ai déocouvert le personnage. Il parlait du Liban où il est né et a vécu une vingtaine d’années avec amour et passion, la nostalgie se mêlant à...