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Actualités - CHRONOLOGIE

Le patriarche a également reçu une délégation du Bloc national Sur le perron de Bkerké, Boueiz évoque des « indicateurs positifs »

À l’issue d’une rencontre avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir à Bkerké, l’ancien ministre Farès Boueiz a estimé qu’il y avait des signes positifs qui permettaient de croire que les efforts pour résoudre la crise politique dans le pays étaient en bonne voie. « Parmi ces indicateurs positifs, la tenue, en fin de mois, du sommet arabe », a-t-il déclaré. Un autre de ces indicateurs est, selon lui, « l’organisation d’un congrès par le gouvernement irakien, qui n’aurait pas pu se passer sans feu vert américain, et auquel seront conviés l’Iran et la Syrie ». « Cela prouve une tendance à retourner au plan Baker-Hamilton et à proposer des solutions pour la région, a-t-il poursuivi, considérant que le sujet libanais serait probablement soulevé lors de ce congrès. Que personne ne s’imagine qu’il y a une solution possible tant que les conflits autant américano-syrien qu’américano-iranien se poursuivent. D’où le fait que l’organisation de ce congrès pourrait ouvrir des discussions sur des sujets qui intéressent le Liban. » Et de poursuivre : « Nous vivons une course entre la dégradation de la situation interne et la mobilisation interne, et si les solutions tardaient à venir, cette course pourrait entraîner le pays vers l’inconnu. » Il a insisté sur la question du projet de tribunal international pour le jugement des assassins de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, considérant que « c’est le problème central, la bataille principale et la plus grande des crises que traverse le Liban, et tout autre débat reste secondaire ». L’aide qatariote Mgr Sfeir a par ailleurs rencontré hier une délégation de l’agence qatariote chargée du projet de reconstruction du Liban-Sud, sous la présidence de l’ingénieur Khaled al-Hatmi, qui a remis au patriarche un dossier complet de l’œuvre de reconstruction qatariote, allant de Khiam à Bint Jbeil, Aïnata et Aïta ech-Chaab. M. al-Hatmi a exposé au patriarche plus particulièrement les résultats de la reconstruction des lieux de culte au Liban-Sud, dont 46 ou 47 églises, parmi lesquelles 26 maronites. Il lui a également précisé que quelque 12 000 domiciles ont été reconstruits et 24 écoles réhabilitées (il n’en reste plus que sept à reconstruire). Pour sa part, Mgr Sfeir a remercié l’État du Qatar et son gouverneur pour les efforts déployés au Liban. Le patriarche maronite a également reçu une délégation du Bloc national sous la présidence de Carlos Eddé. Celui-ci a appelé les Libanais à se rendre au centre-ville pour encourager les commerçants et les restaurateurs sinistrés de ce secteur, affirmant que les membres du parti allaient commencer à faire de même. « En tant que citoyens libanais, nous n’avons besoin de l’autorisation de personne pour déambuler dans nos rues, c’est l’État seul qui peut nous dire où aller, a-t-il souligné. Les méthodes utilisées par l’opposition au Liban seraient-elles tolérables en Syrie ou en Iran ? » Il a par ailleurs révélé que « le comité chargé du suivi concernant les institutions du centre-ville a remarqué une divergence entre le général (Michel) Aoun et le Hezbollah ». Enfin, le patriarche a reçu la visite de l’ancien ministre Jean Obeid.

À l’issue d’une rencontre avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir à Bkerké, l’ancien ministre Farès Boueiz a estimé qu’il y avait des signes positifs qui permettaient de croire que les efforts pour résoudre la crise politique dans le pays étaient en bonne voie. « Parmi ces indicateurs positifs, la tenue, en fin de mois, du sommet arabe », a-t-il déclaré. Un autre de ces...