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CONFÉRENCE - Le président du CES lance l’ouvrage « Le Liban de demain - Vers une vision économique et sociale » Nasnas : « Il n’y a pas de demi-réforme et il n’existe pas de réforme sans l’accord de tous »

Bien qu’expédiant les affaires courantes du Conseil économique et social (CES) depuis 2002, Roger Nasnas ne chôme pas. Il est persuadé que le CES est le lieu privilégié pour les concertations des membres de la société civile. Il est également convaincu que le CES à un rôle à jouer vis-à-vis de l’État. Après avoir informatisé le Conseil, grâce au financement du Fonds koweïtien pour le développement, et élaboré avec la participation du CES français un projet de loi amendant sa structure de sorte à le rendre plus efficace et performant, c’est entouré de grands noms du monde de l’économie, tels Kamal Hamdane, Toufic Gaspard, Roger Khayat, Marwan Iskandar, Zouheir Berro, Samir Abillama et Camille Menassa, que Nasnas a lancé hier en grande pompe le livre Le Liban de demain - Vers une vision économique et sociale. La rédaction de cet ouvrage n’a pas été une sinécure. Elle a duré près d’un an et demi. Roger Nasnas a travaillé avec un groupe d’économistes sur les études et les rapports élaborés par diverses sources au Liban : les institutions gouvernementales et internationales, le CES, les organisations économiques et professionnelles, les fédérations syndicales, les institutions de la société civile et les académiciens. La « Task Force » a tiré les conclusions qui s’imposent et les a intégrées aux travaux du CES sur la réalité économique et sociale, assurant ainsi la matière d’un dialogue susceptible de dégager une vision socio-économique du Liban de demain. « La démocratie et la liberté prennent leur pleine mesure quand elles assument leur dimension sociale. La consolidation de la démocratie exige la consolidation du développement », a dit Roger Nasnas, ajoutant que « l’État ne s’édifie pas par la politique seule, mais aussi par l’économie et le développement ». Le président du CES a estimé que le développement doit porter en premier sur l’éducation et la communication qui sont de nos jours les leviers de la croissance. « Une vision économique et sociale est plus qu’un programme de développement. Elle est à la base de la paix sociale et du progrès, dans la mesure où la société civile s’investit dans un projet commun », a-t-il relevé. Les grandes lignes Évoquant les grandes lignes de cette vision socio-économique, Roger Nasnas a souligné qu’une réforme économique, financière, sociale et administrative ne peut être réalisée sans l’accord et la solidarité de tous, affirmant qu’il n’y a pas de demi-réforme et qu’il n’existe pas de réforme sans l’État. Nasnas, qui est également PDG d’Axa Middle East, a mis l’accent sur le fait que les capitaux étrangers ne suffisent pas à eux seuls à passer de la récession au développement, soulignant à la même occasion qu’il est nécessaire d’investir ces capitaux dans des secteurs productifs. « Le Liban a intérêt à renforcer la coopération avec les pays d’Orient, les États du Golfe et le monde qui s’ouvre sur les pays arabes. L’intérêt du Liban dans cette coopération réside dans l’aide au développement des PME qui représentent 70 % de l’économie, dans l’investissement dans les secteurs productifs, l’agriculture, l’industrie et les services. » Liliane Mokbel
Bien qu’expédiant les affaires courantes du Conseil économique et social (CES) depuis 2002, Roger Nasnas ne chôme pas. Il est persuadé que le CES est le lieu privilégié pour les concertations des membres de la société civile. Il est également convaincu que le CES à un rôle à jouer vis-à-vis de l’État. Après avoir informatisé le Conseil, grâce au financement du Fonds...