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Somalie Le gouvernement baisse le ton, les islamistes maintiennent la pression

Le gouvernement somalien semblait plus disposé hier au dialogue après une ouverture ce week-end des islamistes, qui maintiennent cependant leur intention d’attaquer les troupes éthiopiennes présentes en Somalie, visées par un ultimatum expirant aujourd’hui. Alors que la guerre n’a jamais semblé aussi proche que ces derniers jours, le gouvernement a baissé d’un ton à la veille de l’expiration aujourd’hui de l’ultimatum fixé par les islamistes aux Éthiopiens pour retirer leurs troupes déployées aux côtés des fragiles institutions de transition. « Le gouvernement n’a pas exclu des pourparlers, nous sommes un gouvernement de réconciliation, mais comment pouvons-nous négocier avec quelqu’un qui menace de vous attaquer ? » a demandé hier à l’AFP Ali Jama, ministre de l’Information du fragile gouvernement de transition. « Vous ne pouvez négocier que dans un climat favorable, mais pour le moment, les nuages de la guerre planent sur nous », a estimé M. Jama. « Nous comptons les jours et nous attendons la fin du délai. Nous ne serons pas les premiers à attaquer, mais nous ne resterons pas sans rien faire si nous sommes attaqués », a-t-il poursuivi. De son côté, le chef des islamistes, cheikh Hassan Dahir Aweys, a martelé hier que les tribunaux islamiques iraient au bout de leur démarche, si les troupes éthiopiennes ne quittaient pas le sol somalien, sans toutefois préciser de date pour de telles attaques. « Nous avons promis de combattre les Éthiopiens et nous nous battrons contre eux, sauf s’ils quittent nos territoires (...) Nous avons déjà annoncé la guerre sainte contre l’Éthiopie et nous devons tenir notre promesse », a dit M. Aweys à la radio locale.
Le gouvernement somalien semblait plus disposé hier au dialogue après une ouverture ce week-end des islamistes, qui maintiennent cependant leur intention d’attaquer les troupes éthiopiennes présentes en Somalie, visées par un ultimatum expirant aujourd’hui.
Alors que la guerre n’a jamais semblé aussi proche que ces derniers jours, le gouvernement a baissé d’un ton à la...